Dernière mise à jour à 08h19 le 19/03
Un livre blanc publié lundi par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat (gouvernement chinois) a critiqué les forces terroristes et extrémistes qui prônent les activités séparatistes au Xinjiang.
Le séparatisme est le foyer dans lequel le terrorisme et l'extrémisme prennent racine au Xinjiang, annonce le livre blanc, intitulé "La lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et la protection des droits de l'homme au Xinjiang".
Depuis longtemps, les forces terroristes et extrémistes ont prôné les activités séparatistes en déformant, fabriquant et falsifiant l'histoire du Xinjiang, exagérant les différences culturelles entre les groupes ethniques, incitant l'isolement et la haine et poussant à l'extrémisme religieux, indique-t-il.
Selon le document, depuis la fondation de la République populaire de Chine, les gens de tous les groupes ethniques au Xinjiang ont, sous la direction du Parti communiste chinois (PCC), travaillé ensemble pour construire un meilleur Xinjiang. Ils ont maintenu la stabilité sociale, réalisé la croissance économique et amélioré la vie des habitants.
Cependant, les forces du "Turkestan oriental" ne se sont pas résignées à leur défaite. Avec le soutien de forces extérieures anti-Chine, les forces du "Turkestan oriental" ont eu recours à tous les moyens pour organiser, planifier et mettre en oeuvre des actes de séparatisme et de sabotage.
Depuis les années 1990, notamment après les attaques survenues le 11 septembre aux Etats-Unis, les forces du "Turkestan oriental" à l'intérieur et à l'extérieur de la Chine ont renforcé leur collaboration, alors que le terrorisme et le séparatisme se sont répandus dans le monde entier, tout en essayant désespérément d'établir le "Turkestan oriental" par le "Jihad" (guerre sainte), ajoute-t-il.
Le livre blanc note également que l'extrémisme religieux sous la bannière de l'Islam va à l'encontre des doctrines islamiques. "Ce n'est pas l'Islam", souligne-t-il.