Dernière mise à jour à 08h33 le 28/03
Le Chili est "très intéressé" par l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) proposée par la Chine, a déclaré mardi le président chilien Sebastian Pinera.
Au cours d'une réunion avec les correspondants étrangers à Santiago, M. Pinera a confirmé qu'il participerait au deuxième forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale prévu en avril à Beijing, indiquant : "Je participerai à tout ce qui est bénéfique pour le Chili."
Le besoin du Chili d'une infrastructure plus avancée pour une meilleure connexion avec les partenaires commerciaux en Amérique latine et dans d'autres parties du monde correspond bien à l'ICR, qui vise à renforcer la connectivité à travers le monde, tout comme l'ancienne Route de la Soie qui a inspiré cette initiative.
Dans cette optique, M. Pinera a dit avoir discuté avec l'Argentine et le Brésil de la construction d'un câble sous-marin à fibres optiques reliant l'Amérique latine et la région Asie-Pacifique. Ce méga-projet d'une valeur d'environ un milliard de dollars implique 22.000 km de cables.
En outre, la croissance chinoise profite à de nombreux pays, dont le Chili, alors que le pouvoir d'achat croissant des consommateurs chinois est le moteur de leurs exportations, a-t-il ajouté.
Le Chili est également un client passionné des véhicules et des autobus électriques écologiques chinois, qui permettent de moderniser les réseaux de transport urbains à Santiago et dans d'autres grandes villes, a-t-il noté.
Le pays sud-américain valorise ses "bonnes relations" avec la Chine, son principal partenaire commercial, a déclaré le président.
En 2005, le Chili est devenu le premier pays d'Amérique latine à signer un accord de libre-échange (ALE) avec la Chine et, en 2019, le premier pays de la région à mettre à jour cet accord commercial.
Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, depuis l'entrée en vigueur de l'ALE en 2006, plus de 97% des marchandises chiliennes ont pu accéder au marché chinois en franchise d'impôt.