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Pour Carrie Lam, l'heure est venue de rétablir l'ordre et de refuser la violence à Hong Kong

le Quotidien du Peuple en ligne | 06.08.2019 14h06

Carrie Lam Cheng Yuet-ngor, cheffe de l'exécutif de la région administrative spéciale de Hong Kong, a déclaré le 5 août que les actes de perturbation provoqués par les manifestants poussent « notre ville, la ville que nous aimons tous et que beaucoup a aidé à construire, au seuil d'une situation dangereuse ».

Lors d'une conférence de presse, Mme Lam a annoncé une action résolue en faveur du maintien de l'ordre et du rétablissement de la confiance. Les manifestations ont dépassé le simple projet de loi portant l'amendement de l'extradition et visent désormais à déstabiliser la région administrative spéciale au prix de la stabilité de la vie et de l'avenir de 7 millions d'habitants.

Les problèmes du 5 août ont été causés par des perturbations directes causées par les manifestants ainsi que par une grève générale dans la ville. Selon Mme Lam a déclaré que les actions des manifestants constituent une provocation flagrante à la souveraineté nationale et remettaient en cause le principe « Un pays, deux systèmes ».

Carrie Lam Cheng Yuetngor, cheffe de l'exécutif de la région administrative spéciale de Hong Kong, a déclaré le 5 août lors d'une conférence de presse à Hong Kong que le chaos récent avait poussé la ville au bord d'une « situation dangereuse », mais que le gouvernement veillera à l'ordre public. (Photo / China Daily)

« Nous aimons tous Hong Kong et avons apporté différentes contributions à sa stabilité et à sa prospérité au fil des ans. Le temps est venu pour nous de nous rassembler pour mettre de côté les divergences et rétablir l'ordre, et dire non au chaos et à la violence », a-t-elle dit, ajoutant que Hong Kong aura besoin de temps pour rétablir ce qui a été fait à son économie, ses moyens de subsistance et à la société dans son ensemble.

Toujours le 5 août, Hua Chunying, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré dans un communiqué que les actes de violence perpétrés par des manifestants radicaux à Hong Kong ont dépassé le cadre d'une société civilisée et mis en danger la vie des habitants et de leurs biens.

Aux États-Unis, certains ignorent des problèmes tels que l'abus de pouvoir de la part des policiers américains, mais ils critiquent et diffament avec arrogance les policiers de Hong Kong qui s'acquittent de leurs tâches de manière retenue et civilisée face à des manifestants violents, a dit Mme Hua, soulignant que, avec leur hypocrisie et arrogance, certains politiciens américains révèlent une mentalité deux poids deux mesures.

Le ministère des Affaires étrangères a de nouveau exhorté les États-Unis à cesser de s'immiscer dans les affaires de la région administrative spéciale de Hong Kong en Chine et à saboter les activités du gouvernement de la région basées sur l'état de droit, a encore déclaré Mme Hua.

En dépit de vives critiques, les manifestants avaient prévu d'organiser de nouvelles manifestations, qui ont créé lundi des difficultés aux habitants voulant se rendre à leur travail pendant les heures de pointe.

Selon des responsables du département des Transports qui se sont exprimés lors d'une conférence de presse distincte lundi après-midi, à la date du 5 août midi, des modifications ou des suspensions avaient été imposées sur 70 lignes de bus après le blocage de 15 rues et de trois tunnels, suscitant de la confusion et du danger pour les piétons et les véhicules.

Ils ont précisé que certains manifestants avaient aussi placé des chariots et des vélos sur des voies de métro et utilisé des bombes à essence susceptibles de causer de graves dommages et blessures.

Toujours le 5 août, des responsables de la police ont annoncé que 420 personnes avaient été arrêtées dans le cadre des manifestations depuis le mois de juin et que 47 hommes et 35 femmes ont été interpellés pour des infractions comprenant notamment la participation à des rassemblements illégaux et la détention d'armes offensives. Des policiers ont été blessés et deux d'entre eux sont toujours hospitalisés. Par ailleurs, les données personnelles de plus de 1 200 policiers et de leurs familles ont été divulguées et des discours contre les policiers, certains maudissant même leurs enfants, ont été diffusés en ligne, ont ajouté des responsables.

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu)
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