L'Ethiopie intercepte 882 citoyens éthiopiens victimes de trafic d'êtres humains au cours de l'exercice 2018-2019

Les autorités de l'Etat régional d'Amhara, dans le nord de l'Ethiopie, ont annoncé lundi avoir intercepté 882 Ethiopiens victimes de trafic d'êtres humains, dans un contexte de lutte renforcée contre ce type de trafic dans le pays.

Dans un communiqué de presse, le bureau de l'Emploi et des Affaires sociales de la région d'Amhara a déclaré que 882 personnes avaient été secourues au cours de l'exercice 2018-2019 qui s'est achevé le 7 juillet, a rapporté l'Agence de presse éthiopienne, une agence de presse officielle.

Le communiqué a précisé que les autorités avaient également arrêté et traduit en justice 32 Ethiopiens soupçonnés de superviser des trafics d'êtres humains.

Sur les 882 Ethiopiens interceptés au cours de l'exercice 2018-2019, 440 étaient des femmes et 442 des hommes.

Malgré une économie en pleine croissance et les nombreuses campagnes de sensibilisation lancées par le gouvernement éthiopien aux dangers du trafic d'êtres humains, on estime que des milliers d'Ethiopiens continuent chaque année à être victimes d'un trafic tourné vers l'étranger.

Les migrants éthiopiens sont victimes de la traite sur trois grands itinéraires, conduisant respectivement à la péninsule arabique, au continent européen et à l'Afrique du Sud.