Dernière mise à jour à 15h08 le 12/09
Selon le Tibet Daily, l'espérance de vie moyenne dans la région autonome du Tibet est passée de 35,5 ans depuis sa libération en 1951 à plus de 70,6 ans actuellement, grâce aux efforts considérables déployés par le gouvernement central et régionale.
Au cours de cette période, le taux de mortalité maternelle chez les femmes au Tibet est tombé d'environ 5 000 à 56,52 pour 100 000 habitants et le taux de mortalité infantile de 430 à 11,59 pour 1 000, d'après les statistiques officielles sur les soins de santé de la région publiées en mai par la Commission nationale de la santé de Chine.
Au cours des sept dernières décennies, la région a déployé des efforts considérables pour améliorer les conditions de soins de santé de la région afin de rattraper son retard sur les autres villes de l'intérieur du pays. La région a créé des instituts de soins de santé au niveau des comtés dans les années 1960, des instituts de prévention et de contrôle des maladies dans les années 1970 et des centres de soins maternels et infantiles dans les années 1980.
Actuellement, la région a atteint une couverture complète des services de soins de santé dans toutes ses villes, comtés, cantons et la plupart des villages. Elle compte 1 548 instituts, 16 787 lits d'hospitalisation et 24 018 travailleurs médicaux.
Dans le domaine de la médecine traditionnelle tibétaine, la région compte 50 instituts médicaux tibétains publics et 163 privés, plus de 3 700 techniciens médicaux tibétains et 2412 lits d'hospitalisation. Plus de 89% des communes et 38% des villages sont pris en charge par les services médicaux traditionnels tibétains.
Drolma, directrice du département des bains thérapeutiques Lum à l'Institut de médecine tibétaine du Tibet, a déclaré que son institut recevait un soutien des gouvernements central et régional au cours des trois dernières décennies pour se développer davantage. Service de traitement vedette, les bains thérapeutiques Lum consistent en une série de bains chauds dans une baignoire remplie d'une sorte de soupe aux herbes.
« En 1983, lorsque le département de thérapie de bains thérapeutiques Lum a été créé dans notre institut, le département ne comptait que 12 lits d'hospitalisation. Avec le soutien financier de l'Administration nationale de la médecine traditionnelle chinoise, le nombre de lits d'hospitalisation est passé à 69 », a souligné Drolma. « Des efforts ont été déployés dans la région au cours des dernières décennies pour protéger et promouvoir l'ancienne science médicinale tibétaine auprès des jeunes générations ».