Dernière mise à jour à 09h35 le 01/11
Le Conseil de sécurité de l'ONU devrait envisager le retrait de la question du Burundi de son agenda, a déclaré mercredi Wu Haitao, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies.
"La situation actuelle au Burundi doit être prise en compte objectivement et impartialement", a-t-il affirmé.
"Le gouvernement burundais a déclaré à maintes reprises que le Burundi ne constitue plus une menace pour la paix et la sécurité régionales et ne devrait pas donc demeurer sur l'agenda du Conseil de sécurité. Le Conseil devrait sérieusement tenir compte des points de vue du Burundi et apporter les ajustements nécessaires en temps opportun, conformément aux derniers développements, afin de se permettre de concentrer son énergie sur les situations d'urgence qui mettent en danger la paix et la sécurité internationales", a expliqué M. Wu.
La situation actuelle au Burundi est généralement stable, a estimé M. Wu devant le Conseil de sécurité.
Les préparatifs pour les élections de 2020 au Burundi ont régulièrement enregistré des progrès et un avancement a été réalisé dans le domaine du retour des réfugiés. La situation générale en matière de sécurité n'a cessé de s'améliorer. Le gouvernement et le peuple burundais ont réalisé des progrès en matière de paix et de développement, a-t-il précisé.
M. Wu a invité la communauté internationale à respecter le leadership du gouvernement et du peuple burundais sur la question des élections. "Alors que les élections relèvent des affaires intérieures d'un pays, la communauté internationale doit respecter pleinement le choix du gouvernement et du peuple burundais."
Par ailleurs, il a demandé à la communauté internationale de continuer à augmenter l'assistance humanitaire et socio-économique au Burundi. Il a exprimé l'espoir que la communauté internationale et les partenaires internationaux honoreront leurs engagements en faveur du retour des réfugiés au Burundi et du développement socio-économique du pays.
La Chine a toujours soutenu le processus de paix et la reconstruction du Burundi en fournissant dans la mesure du possible une assistance dans les domaines de l'agriculture, de l'éducation et des infrastructures. La Chine est prête à continuer à contribuer à la paix, à la stabilité et au développement durable du Burundi, a-t-il conclu.