Dernière mise à jour à 09h04 le 27/09
Un diplomate chinois a déploré et rejeté vendredi les accusations d'un fonctionnaire britannique formulées plus tôt lors d'une session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies (ONU), déclarant que les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang n'étaient pas des questions de droits de l'homme selon aucune définition.
Liu Yuyin, porte-parole de la Mission chinoise auprès des Nations Unies à Genève, a déclaré que l'essence de ces questions était la détermination de la Chine à préserver sa souveraineté, sa sécurité et son unité, à faire respecter l'État de droit et à faire en sorte que les gens vivent en paix et dans la satisfaction.
"Le 25 septembre, le ministre d'État du Royaume-Uni a porté des accusations gratuites contre la Chine sur les questions liées à Hong Kong et au Xinjiang au Conseil des droits de l'homme, abusant de la plateforme du Conseil des droits de l'homme pour répandre la désinformation et déformer l'histoire. La partie britannique a pleinement exposé son arrogance, ses préjugés et son ignorance. La Chine déplore et rejette catégoriquement les accusations", a déclaré M. Liu.
Selon le diplomate chinois, depuis le déclenchement de l'incident de la "loi sur les délinquants fugitifs" à Hong Kong en juin dernier, les forces séparatistes radicales, avec le soutien de certaines forces extérieures, ont pris une part de plus en plus active à l'escalade des activités violentes et terroristes à Hong Kong.
Ces actes ont remis en cause le principe d'"un pays, deux systèmes" et ont fait peser une grave menace sur la sécurité nationale de la Chine. Le système juridique et le mécanisme d'application pour la sauvegarde de la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong que la Chine a mis en place et amélioré, sont conçus pour combler les lacunes juridiques, préserver la sécurité et la souveraineté nationales, et assurer la prospérité et la stabilité dans la RAS de Hong Kong, a-t-il déclaré.
Il a ajouté qu'elle reflétait la volonté de tous les Chinois, y compris des compatriotes de Hong Kong.
"La loi de sécurité nationale pour Hong Kong ne traduit en justice qu'un très petit nombre de délinquants qui mettent gravement en danger la sécurité nationale. Elle protège les droits et les libertés de la grande majorité des citoyens de Hong Kong qui respectent la loi", a-t-il déclaré.
"Désespérément frustrées et indignées depuis la promulgation de la loi de sécurité nationale pour Hong Kong, certaines forces extérieures ont tout fait pour attaquer et discréditer la Chine. Elles l'ont fait uniquement parce qu'elles ne pouvaient plus utiliser Hong Kong comme tête de pont pour s'engager dans des activités qui sapent la sécurité nationale de la Chine de manière aussi peu scrupuleuse qu'auparavant", a-t-il ajouté.
Quant à la région chinoise du Xinjiang, le diplomate chinois a déclaré que le Xinjiang était en proie au séparatisme ethnique, au terrorisme violent et à l'extrémisme religieux. Des milliers d'attentats terroristes ont eu lieu dans les années 1990, qui ont gravement menacé les droits de l'homme des personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang.
"Pour inverser la situation, le gouvernement local du Xinjiang a pris une série de mesures anti-terroristes et de dé-radicalisation conformément à la loi. Ces mesures ont rétabli la sécurité au Xinjiang et ont permis aux personnes de divers groupes ethniques de jouir pleinement des droits de l'homme dans un environnement sûr", a déclaré M. Liu.
Selon lui, depuis la fin 2018, plus de 1.000 diplomates, fonctionnaires d'organisations internationales, journalistes et personnalités religieuses de plus de 90 pays ont visité le Xinjiang et ont vu une région de stabilité, de prospérité et de développement où les personnes de divers groupes ethniques vivent dans le bonheur.
"Certains pays et politiciens occidentaux ont fabriqué trop de mensonges sur le Xinjiang. Ils ont calomnié la Chine de manière malveillante et ont fait appel à des séparatistes anti-chinois pour tenter d'entraîner le Xinjiang dans l'instabilité et l'insécurité et de nier le droit des populations locales à une vie pacifique et heureuse. C'est une chose que personne en Chine n'acceptera jamais", a-t-il déclaré.
Notant que la Chine était disposée à dialoguer avec d'autres pays sur les questions des droits de l'homme sur la base du respect mutuel, M. Liu a déclaré que la Chine s'opposait fermement aux accusations injustifiées contre d'autres pays en utilisant la désinformation à des fins politiques.
"Nous demandons instamment à la partie britannique de cesser de se mêler des affaires de Hong Kong et de s'immiscer dans les affaires intérieures d'autrui", a déclaré M. Liu.