Dernière mise à jour à 09h38 le 19/02
L'ambassadeur de Chine en Allemagne Wu Ken a réfuté les accusations portant sur la "répression" des Ouïghours dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, les qualifiant de mensonges relayés par les politiciens opposés à la Chine.
"Si vous parliez aux membres des minorités ethniques de Chine sur place, vous auriez certainement une image très différente de celle que veulent faire croire au monde les 'acteurs' opposés à la Chine", a déclaré M. Wu lors d'une récente interview accordé au magazine économique allemand WirtschaftsWoche.
"J'ai l'impression que peu importe ce que fait le gouvernement chinois, les médias occidentaux arriveront toujours très vite à la conclusion que Beijing procède à une répression", a-t-il confié.
Il n'y a pas et il n'y a jamais eu de soi-disant "camps de rééducation" dans le Xinjiang, ce sont des centres éducatifs et de formation créés conformément à la loi, a martelé M. Wu.
Ces centres "ne sont pas si différents des 'centres anti-extrémisme' en France ou des institutions similaires aux Etats-Unis", a-t-il souligné, ajoutant qu'ils étaient conçus pour assécher le terreau de l'extrémisme religieux et aider ceux qui étaient exposés à l'extrémisme à avoir un avenir meilleur.
Le soi-disant "travail forcé" au Xinjiang est seulement une formule de la campagne de diffamation à l'encontre de la Chine, a-t-il poursuivi.
Les visiteurs étrangers sont les bienvenus s'ils souhaitent se rendre au Xinjiang et voir les faits par eux-mêmes pour comprendre la situation réelle, a conclu M. Wu.