Dernière mise à jour à 09h05 le 06/08
Wang Yi, conseiller d'Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine, a sévèrement réfuté, mercredi, les remarques faites par les Etats-Unis et le Japon sur les questions liées au Xinjiang et à Hong Kong, ainsi que leurs attaques contre la Chine au nom des droits de l'homme.
Cela s'est produit alors que M. Wang demandait la parole pour la deuxième fois en réponse aux accusations susmentionnées, après avoir prononcé un discours concernant la coopération en Asie de l'Est par liaison vidéo lors de la 11e réunion des ministres des Affaires étrangères du Sommet de l'Asie de l'Est (SAE).
Notant que de telles remarques diffamatoires étaient des clichés qui ne méritent pas du tout d'être réfutés et que les pays de l'ASEAN n'en ont pas fait écho, M. Wang a déclaré que la Chine a néanmoins le droit de procéder à une réfutation fondée sur le principe de réciprocité.
Comme les affaires liées au Xinjiang et à Hong Kong sont toutes des affaires intérieures de la Chine, il a indiqué que faire des remarques irresponsables sur les affaires intérieures de la Chine a gravement enfreint les normes de base régissant les relations internationales, et porté atteinte au principe d'égalité souveraine.
Ces dernières années, le peuple de l'ethnie ouïgoure du Xinjiang a connu un doublement de sa population, une augmentation constante de ses revenus d'année en année et une élévation de son niveau d'éducation, a souligné M. Wang. "Comment se fait-il qu'il y ait un soi-disant 'génocide' ?" a-t-il rétorqué.
Le massacre précédent exercé par les Etats-Unis sur les autochtones d'Amérique est le véritable génocide, et les pertes massives subies par les civils innocents en raison de la guerre menée par les Etats-Unis dans le monde entier sont des crimes contre l'humanité en nom et en fait, a-t-il indiqué.
Selon M. Wang, la promulgation de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong et la réforme du système électoral ont rétabli la stabilité et amélioré l'Etat de droit à Hong Kong, et garanti les droits et intérêts légitimes des résidents hongkongais et de toutes les personnes vivant à Hong Kong, faisant en sorte que le principe "un pays, deux systèmes" aille de l'avant. Il a ajouté que 70% des Hongkongais étaient satisfaits de la situation actuelle.