Dernière mise à jour à 09h14 le 17/11
Le Parti a compris alors que les contradictions principales de la société chinoise moderne étaient, d'une part, la contradiction entre l'impérialisme et la nation chinoise et, d'autre part, celle entre le féodalisme et les masses populaires. Pour réaliser le grand renouveau de la nation chinoise, il devrait donc lutter à la fois contre l'impérialisme et le féodalisme.
Durant les premières années qui suivirent la fondation du Parti et tout au long de la Grande Révolution, le Parti a établi le programme de la révolution démocratique, déclenché des mouvements parmi les ouvriers, la jeunesse, les paysans et les femmes, favorisé et aidé la réorganisation du Guomindang et la création de l'Armée révolutionnaire nationale. Il a dirigé la grande lutte contre l'impérialisme et le féodalisme à l'échelle nationale, promouvant l'essor de la Grande Révolution. En 1927, la clique réactionnaire du Guomindang trahit la révolution ; des communistes et d'autres révolutionnaires sont massacrés. Comme les idées déviationnistes de droite au sein du Parti, représentées par Chen Duxiu, s'étaient transformées en erreurs opportunistes de droite et prédominaient dans les organes dirigeants du Parti, le Parti et le peuple furent incapables d'organiser une résistance efficace, si bien que la Grande Révolution a succombé par surprise sous les coups d'un ennemi puissant.
Durant la guerre qui a accompagné la révolution agraire, la cruelle réalité a fait comprendre au Parti que faute de disposer d'une armée révolutionnaire, il serait impossible de vaincre la contre-révolution armée, ni de gagner la révolution chinoise, ni de changer le destin du peuple et de la nation chinoise. Il fallait donc opposer à la contre-révolution armée la révolution armée. L'insurrection de Nanchang tira le premier coup de fusil de la lutte armée contre les réactionnaires du Guomindang : dès lors le Parti communiste chinois va diriger lui-même la guerre révolutionnaire, mettre sur pied une armée populaire et chercher à conquérir le pouvoir par la lutte armée. La réunion du 7 Août 1927 fixe ainsi l'idée directrice du déclenchement de la révolution agraire et des insurrections armées. Bien que l'insurrection de la moisson d'automne, l'insurrection de Guangzhou et d'autres insurrections dans différents endroits furent l'œuvre du Parti, la plupart d'entre elles échouèrent à cause de la supériorité écrasante des forces ennemies. Les faits avaient prouvé qu'il était impossible pour les communistes de gagner la révolution en Chine en commençant par occuper les grandes villes comme l'avait fait en Russie la Révolution d'Octobre. Il était donc impératif pour le Parti de trouver une voie révolutionnaire adaptée à la réalité chinoise.
Le déplacement du théâtre d'opérations des villes vers les campagnes a marqué un nouveau départ pour la révolution chinoise. Sous la conduite du camarade Mao Zedong, l'armée et la population établirent la première base d'appui révolutionnaire rurale dans les monts Jinggangshan. Sous la direction du Parti, le peuple renversa les despotes locaux et redistribua leurs terres. La conférence de Gutian établit les principes de l'édification idéologique du Parti et de l'édification politique de l'armée. À mesure que la lutte s'amplifie, le Parti va créer une série de bases, dont la Base d'appui révolutionnaire centrale ainsi que les bases de l'ouest du Hunan-Hubei, de Haifeng-Lufeng, du Hubei-Henan-Anhui, de Qiongya (île de Hainan), du Fujian-Zhejiang-Jiangxi, du Hunan-Hubei-Jiangxi, du Hunan-Jiangxi, de Zuojiang-Youjiang, du Sichuan-Shaanxi, du Shaanxi-Gansu et du Hunan-Hubei-Sichuan-Guizhou. Dans les « zones blanches » au pouvoir du Guomindang, le Parti mit sur pied des organisations communistes ainsi que d'autres organisations révolutionnaires et mena des luttes révolutionnaires populaires. Cependant, à cause de la direction erronée du dogmatisme « de gauche » de Wang Ming au sein du Parti, les efforts de la Base révolutionnaire centrale pour repousser la cinquième campagne d'encerclement et d'anéantissement se soldèrent par un échec. L'Armée rouge fut obligée de réaliser un repli stratégique qui la conduisit finalement au nord du Shaanxi au terme des épreuves inouïes de la Longue Marche. Les erreurs déviationnistes « de gauche » infligèrent des pertes considérables aux forces révolutionnaires tant dans les bases révolutionnaires que dans les « zones blanches ».
En janvier 1935, au cours de la Longue Marche, le Bureau politique du Comité central tint une réunion à Zunyi qui remit de facto la direction du Comité central du Parti et de l'Armée rouge au camarade Mao Zedong. C'est à partir de ce moment-là que commença à régner au sein du Comité central du Parti la ligne marxiste correcte représentée par le camarade Mao Zedong, et que vit le jour le groupe dirigeant central de la première génération rassemblé autour du camarade Mao Zedong. Cette réunion inaugura une phase nouvelle durant laquelle le Parti s'est mis à régler en toute indépendance les questions pratiques de la révolution chinoise. Elle sauve le Parti, l'Armée rouge et la révolution chinoise au moment critique. Après cette réunion, le Parti réussit à venir à bout du scissionnisme de Zhang Guotao et acheva victorieusement la Longue Marche. La révolution chinoise trouve un nouveau souffle, et un tournant décisif s'amorce dans l'histoire du Parti.
Durant la guerre de Résistance contre l'agression japonaise, après l'incident du 18 Septembre, la contradiction nationale entre la Chine et le Japon est peu à peu passée au premier plan, supplantant les contradictions de classes à l'intérieur du pays. Alors que l'impérialisme japonais redoublait ses agressions et que la crise nationale atteignait une gravité inouïe, le Parti prit l'initiative d'arborer l'étendard de la lutte armée contre l'agression nippone et déclencha un vaste mouvement pour repousser l'agression japonaise et assurer le salut national. Le règlement pacifique de l'incident de Xi'an sous l'égide du Parti permit finalement la seconde coopération entre le Guomindang et le Parti communiste et la réalisation de l'union sacrée contre l'envahisseur. Après l'incident du 7 Juillet 1937, le Parti se mit à appliquer la politique correcte de front uni national contre l'agression japonaise et à préconiser l'idée d'une résistance générale contre celle-ci. Il prit pour principe stratégique général le concept de guerre prolongée, adopta une panoplie de stratégies et de tactiques de guerre populaire, forma un vaste front de guerre dans les arrières de l'ennemi et établit des bases d'appui antijaponaises. Il dirigea la VIIIe Armée de Route, la Nouvelle IVe Armée, l'Armée coalisée antijaponaise du Nord-Est et d'autres forces de résistance populaires dans une lutte héroïque, jusqu'à la victoire finale de la guerre de Résistance du peuple chinois contre l'agression japonaise. C'est ainsi que le Parti est devenu le pilier de la résistance nationale à l'envahisseur. Cette victoire représente la première victoire totale du peuple chinois dans une lutte de libération nationale contre une invasion étrangère aux temps modernes. Elle s'inscrit aussi éminemment dans la victoire de la guerre mondiale antifasciste.
Durant la guerre de Libération, face à la guerre civile généralisée déclenchée sans vergogne par les réactionnaires du Guomindang, l'armée et le peuple qui se tenaient jusque-là sur une défensive active, passèrent sous la direction du Parti à l'offensive stratégique, ce qui leur permit de remporter les trois grandes campagnes de Liaoxi-Shenyang, de Huaihai et de Beiping-Tianjin, sans oublier la campagne du franchissement du Changjiang. Ils avancèrent vers le Centre-Sud, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, anéantissant les forces de Jiang Jieshi, alors fortes de huit millions d'hommes, et renversant le gouvernement réactionnaire du Guomindang, ainsi que les « trois grandes montagnes » de l'impérialisme, du féodalisme et du capitalisme bureaucratique. Ainsi, une armée populaire dirigée par le Parti et jouissant du soutien du peuple avait accompli, en menant contre un ennemi féroce une lutte acharnée et héroïque, l'exploit historique de mener à la victoire la révolution de démocratie nouvelle.
Durant les luttes révolutionnaires, au terme d'une quête ardue et au prix d'immenses sacrifices, les communistes chinois représentés par le camarade Mao Zedong ont réalisé une synthèse théorique unique en combinant les principes fondamentaux du marxisme-léninisme avec la réalité chinoise et trouvé la bonne voie révolutionnaire : encercler les villes à partir des campagnes et prendre le pouvoir par la lutte armée. Ainsi est née la pensée de Mao Zedong qui a indiqué la direction à suivre pour faire triompher la révolution de démocratie nouvelle.
Durant les luttes révolutionnaires, le Parti a fait rayonner l'esprit fondateur du Parti : défendre la vérité, persévérer dans l'idéal, tenir l'engagement initial, assumer sa mission, lutter courageusement sans craindre aucun sacrifice, rester fidèle au Parti et se montrer digne de la confiance du peuple. Il a mis en œuvre et fait avancer la grandiose œuvre de l'édification du Parti en proposant le principe consistant à mettre l'accent sur l'édification idéologique. Il a maintenu le centralisme démocratique et conservé ses trois excellents principes de travail : associer la théorie à la pratique, maintenir des liens étroits avec les masses et procéder à la critique et l'autocritique. Le front uni, la lutte armée et l'édification du Parti sont devenus les « trois armes magiques » de la révolution. Le Parti s'est efforcé de devenir un parti marxiste d'envergure nationale, un parti de masse inébranlable sur les plans idéologique, politique et organisationnel. En 1942, le Parti a lancé un mouvement de rectification en son sein, mouvement d'éducation idéologique marxiste qui donna des résultats remarquables. La Résolution sur certaines questions historiques rédigée par le Parti créa une unité de vues dans tout le Parti sur les questions fondamentales de la révolution chinoise. Le VIIe Congrès du Parti élabora les lignes, principes et politiques justes qui servirent à fonder la Chine nouvelle de démocratie nouvelle, unissant comme jamais auparavant le Parti sur les plans idéologique, politique et organisationnel.
Le 1er octobre 1949, après vingt-huit années de lutte acharnée, avec la coopération active des partis démocratiques et des démocrates sans-parti et au nom du peuple chinois, le Parti a proclamé la fondation de la République populaire de Chine. Ainsi se sont réalisées l'indépendance nationale et la libération du peuple ; un point final est mis à la société semi-coloniale et semi-féodale de l'ancienne Chine, à l'exploitation des travailleurs par une minorité et à la désintégration du pays. Les traités inégaux imposés par des puissances étrangères arrogantes sont abolis, les prérogatives arrachées par les impérialistes, abrogées. Ainsi la Chine a réussi un bond énorme, passant d'une autocratie féodale plusieurs fois millénaire à un régime de démocratie populaire. L'échiquier politique international est bouleversé, les nations et les peuples opprimés qui luttent pour se libérer du joug reçoivent une immense bouffée d'oxygène.
Les faits ont démontré pleinement que le Parti communiste chinois a été élu par l'Histoire et le Peuple et que, sans sa direction, ni l'indépendance nationale ni la libération du peuple n'auraient pu s'accomplir. Le Parti communiste chinois et le peuple chinois, par leur lutte héroïque et opiniâtre, ont fait savoir haut et clair au reste du monde que le peuple chinois se tenait désormais debout et qu'était à jamais révolu le temps où la nation chinoise était à la merci des puissances étrangères et essuyait affront sur affront ! Une nouvelle ère pour le développement de la Chine s'est ouverte.
II. La révolution socialiste et l'édification du socialisme
Durant la révolution socialiste et l'édification du socialisme, le Parti s'est donné pour tâches essentielles d'accomplir la transition de la nouvelle démocratie au socialisme, de mener la révolution socialiste et de promouvoir la construction du socialisme. Ainsi ont été créées les conditions politiques préalables et les bases institutionnelles du grand renouveau de la nation chinoise.
Après la fondation de la Chine nouvelle, le Parti a dirigé le peuple à travers une série de grands défis politiques, économiques et militaires : les bandes de malfaiteurs et les débris des forces armées réactionnaires du Guomindang sont éliminés, le Tibet est libéré pacifiquement, et la partie continentale du pays, réunifiée ; les prix sont stabilisés ; les affaires économiques et financières, centralisées ; la réforme agraire est achevée ; des réformes démocratiques sont mises en œuvre dans toute la société et l'égalité homme-femme est proclamée ; les éléments contrerévolutionnaires sont réprimés, les mouvements dits du Sanfan [lutte contre la corruption, le gaspillage et la bureaucratie] et du Wufan [lutte contre les pots-de-vin, la fraude fiscale, le détournement des biens publics, la fraude dans l'exécution des contrats passés avec l'État et le vol d'informations économiques de l'État] sont lancés, tous les reliquats nauséabonds de l'ancien régime, balayés. D'un coup, la société chinoise a fait peau neuve. L'Armée des volontaires du peuple chinois, faisant preuve d'un courage à toute épreuve et d'une ardeur héroïque, franchit le fleuve Yalujiang pour voler au secours des soldats et des civils coréens. Elle réussit à mettre en déroute un ennemi armé jusqu'aux dents, illustrant la grandeur de la Chine et de son armée ainsi que l'esprit de vaillance du peuple chinois. Cette victoire va permettre à la Chine nouvelle de sauvegarder sa sécurité et, en même temps, de s'affirmer comme un grand État capable de traverser une conjoncture intérieure et extérieure à la fois complexe et périlleuse.
Le Parti a dirigé la mise en place et la consolidation d'un régime de dictature démocratique populaire dirigé par la classe ouvrière et fondé sur l'alliance des ouvriers et des paysans, créant ainsi les conditions nécessaires pour le développement rapide du pays. En 1949, le Programme commun de la Conférence consultative politique du peuple chinois est adopté par la première session nationale de la Conférence consultative politique du peuple chinois. En 1953, le PCC annonce officiellement une ligne générale à appliquer durant cette période de transition : il s'agit de réaliser, sur une durée assez longue et par étapes, l'industrialisation socialiste du pays, ainsi que la transformation socialiste de l'agriculture, de l'artisanat, de l'industrie et du commerce capitalistes. En 1954, la Constitution de la République populaire de Chine est adoptée par la première session de la première Assemblée populaire nationale. En 1956 est accomplie pour l'essentiel la transformation socialiste : les moyens de production deviennent la propriété de l'État et le principe de la rémunération selon le travail fourni est instauré. Le système économique socialiste est devenu réalité en Chine. Sous la direction du Parti, les institutions garantissant l'exercice de la souveraineté populaire sont mises en place : voient ainsi le jour les assemblées populaires, le système de coopération multipartite et de consultation politique sous la direction du PCC, le régime d'autonomie régionale ethnique. Le Parti s'applique à cimenter l'unité du peuple chinois multiethnique, à développer les relations interethniques socialistes basées sur l'égalité et l'entraide, à réaliser la grande solidarité des ouvriers, des paysans, des intellectuels et des autres couches sociales, à fortifier le vaste front uni et à l'élargir. L'instauration du système socialiste devait jeter une base solide pour le progrès et le développement à venir de la Chine.
Tenant compte de la situation à la suite du quasi-achèvement de la transformation socialiste, le VIIIe Congrès du Parti est arrivé à la conclusion suivante : la contradiction principale en Chine n'était plus l'opposition entre la classe ouvrière et la bourgeoisie, mais le décalage entre l'aspiration populaire au développement rapide de l'économie et de la culture et l'impossibilité de la satisfaire immédiatement. La tâche primordiale de l'heure était donc de concentrer les efforts de tout le peuple sur le développement des forces productives sociales et sur l'industrialisation du pays, de manière à satisfaire progressivement les besoins matériels et culturels croissants. Le Parti a lancé un appel à faire de la Chine une grande puissance socialiste moderne dans les domaines de l'agriculture, de l'industrie, de la défense nationale, des sciences et des techniques. Sous sa direction, la construction du socialisme en Chine repart de l'avant avec une énergie redoublée : au terme de plusieurs plans quinquennaux, un système indépendant et relativement complet dans l'industrie et l'économie nationale prend forme ; les conditions de la production agricole s'améliorent sensiblement ; l'éducation, la science, la culture, la santé et le sport progressent tous de manière impressionnante ; les percées se succèdent dans les sciences et techniques de pointe de la défense nationale, dont le projet « deux bombes, un satellite » ; partie de zéro, l'industrie de la défense décolle et prend son essor. L'Armée populaire de Libération (APL) se renforce et voit sa capacité de combat s'améliorer, passant d'une simple armée de terre, à une force combinée comprenant une aviation, une marine ainsi que de nombreuses armes techniques spécialisées. Le développement de l'APL va offrir un soutien solide à la consolidation du nouveau pouvoir populaire, au statut de grand État de la Chine et à la défense de la dignité nationale.
Le Parti poursuit alors une politique extérieure d'indépendance et de paix, préconise les cinq principes de la coexistence pacifique, et défend fermement l'indépendance, la souveraineté et la dignité de l'État. Il soutient les nations opprimées dans leur lutte de libération nationale et aide les nouveaux États indépendants à se développer, sans oublier d'assister la lutte de tous les peuples pour la justice. Il combat l'impérialisme, l'hégémonie, le colonialisme et le racisme. La page de la diplomatie humiliante à laquelle l'ancienne Chine avait été soumise est à jamais tournée. Attentif à l'évolution de la situation, il réajuste la politique extérieure chinoise, travaille à recouvrer les droits légitimes de la Chine à l'ONU, ouvre de nouveaux horizons diplomatiques et s'efforce de faire reconnaître le principe d'une seule Chine par la communauté internationale. La stratégie de la division en trois mondes est définie et une promesse solennelle est faite au monde entier de ne jamais tendre à l'hégémonie, ce qui vaut à la Chine le respect et les éloges de la communauté internationale, surtout de la part des autres pays en voie de développement.
Lors du 2e plénum du VIIe Comité central du Parti tenu à la veille de la victoire totale de la guerre de Libération, le Parti, prévoyant les défis inédits auxquels il devrait faire face une fois au pouvoir, a lancé une mise en garde à tous ses membres : il les appelle à rester modestes et prudents, à se garder de toute présomption ou précipitation et à préserver leur esprit d'austérité et de lutte ardue. Une fois proclamée la Chine nouvelle, il pose la question majeure : comment faire pour que le Parti puisse résister à l'épreuve du pouvoir ? Il a donc décidé de se fortifier sur les plans de l'idéologie, de l'organisation et de l'éthique de travail, et de consolider sa direction. Il a élevé son niveau de direction, intensifié l'instruction de ses cadres sur le plan théorique et général, et exigé que chacun, et en particulier chaque cadre supérieur, ne ménage aucun effort pour préserver la cohésion et l'unité du Parti. Il a rectifié sa façon de travailler et remis de l'ordre dans ses rangs en renforçant l'éducation en interne, en réorganisant ses organisations à la base, en sélectionnant de manière plus rigoureuse ses adhérents et en luttant contre la bureaucratie, l'autoritarisme, la corruption et le gaspillage. Il se montre extrêmement vigilant au chapitre de la corruption, veillant à combiner la prévention avec la répression la plus sévère. Ces mesures énergiques vont lui permettre de préserver sa pureté et son unité, de se rapprocher des masses et lui fournir ses premières expériences de consolidation interne en tant que parti au pouvoir.