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Résolution du Comité central du Parti communiste chinois sur les réalisations majeures et le bilan historique des cent années de lutte du Parti (TEXTE INTEGRAL) (5)

Xinhua | 17.11.2021 08h24

Après le lancement de la politique de réforme et d'ouverture, la cause du Parti et de l'État a enregistré d'immenses succès, ce qui a jeté une base solide et fourni des conditions favorables au développement de la cause du socialisme à la chinoise dans la nouvelle ère. Le Parti est aussi parfaitement conscient que de nouveaux risques et défis sont nés des changements de l'environnement extérieur, qu'à l'intérieur la poursuite de la réforme et du développement ainsi que le maintien de la stabilité se heurtent à d'innombrables difficultés et contradictions profondes léguées par le passé et à de nouvelles difficultés et contradictions, que les abus et la corruption ont gagné du terrain à cause du relâchement et du laxisme dans le contrôle et l'administration du Parti, que des problèmes graves affectent le climat politique du Parti, que les relations entre le Parti et le peuple, de même qu'entre les cadres et les masses se sont détériorées et que la force créatrice, la cohésion et la combativité du Parti se sont affaiblies. Bref, notre parti fait face à de rudes épreuves pour diriger le pays.

Rassemblé autour du camarade Xi Jinping, le Comité central du Parti a, grâce à un grand esprit d'initiative historique, à un profond courage politique et à un sens aigu des responsabilités, tenu compte à la fois de la situation intérieure et du contexte international, suivi sans faillir la théorie, la ligne et la stratégie fondamentales du Parti et mené de front la grande lutte, la grande œuvre, la grande cause et le grand rêve. En suivant le principe général dit « aller de l'avant à pas assurés », il a adopté une série de principes et politiques majeurs accompagnés d'un train de mesures importantes, accompli une série de tâches majeures et surmonté de nombreux risques et défis exceptionnels. Il a résolu bon nombre de problèmes épineux sans solution depuis de longues années et réussi de grandes choses que d'autres avaient voulu faire sans y parvenir. Tout cela a permis à notre parti et à notre pays de remporter de nouvelles victoires et d'enregistrer des transformations historiques.

1. Le maintien de la direction du Parti sur tous les plans

Après l'introduction de la politique de réforme et d'ouverture, le Parti a fait des efforts inlassables pour renforcer et améliorer sa direction, ce qui offre une garantie politique fondamentale pour le développement de la cause du Parti et de l'État. Force est cependant de constater que certains communistes ont encore une compréhension plutôt nébuleuse du principe du maintien de la direction du Parti et ne l'appliquent qu'avec mollesse : la direction du Parti est affaiblie, vidée de son contenu, diluée, marginalisée. Surtout quand il s'agit de dispositions très importantes de l'autorité centrale, on constate un manque d'énergie et de fermeté ; on contourne les instructions, ou l'on continue d'agir selon son bon plaisir sous des dehors de conformité. Le Comité central rassemblé autour du camarade Xi Jinping affirme catégoriquement ce qui suit : la direction du Parti est une question de vie ou de mort pour le Parti et l'État, c'est à elle que sont suspendus les intérêts et le destin de notre peuple multiethnique. Tout le Parti doit, en agissant en parfait accord avec le Comité central tant dans l'action que sur les plans idéologique et politique, élever sans cesse son aptitude à exercer le pouvoir conformément à la loi et dans un esprit scientifique et démocratique, accroître sa capacité à maintenir l'orientation politique juste, à tenir compte de la situation globale, à adopter des politiques pertinentes et à faire progresser les réformes, de sorte que le Parti puisse jouer son rôle central qui est de planifier et de coordonner l'ensemble.

Le Parti a indiqué clairement que la direction du Parti ne peut qu'être totale, systématique et globale, et que la cohésion et l'unité sont vitales pour lui. Principe suprême de la direction du Parti, la direction centralisée et unifiée du Comité central doit être renforcée et sauvegardée. C'est là la responsabilité politique commune de tout le Parti. Pour que la direction du Parti puisse être maintenue, il est essentiel d'être inflexible sur les principes politiques et d'assurer la plus stricte obéissance du Parti au Comité central. Aussi, le 6e plénum du XVIIIe Comité central a adopté les Principes de la vie politique au sein du Parti dans la nouvelle situation, et le Comité central a promulgué les Règlements sur le renforcement et la sauvegarde de la direction centralisée et unifiée du Comité central à la charge du Bureau politique : il s'agissait d'imposer au Parti une discipline et des règles de conduite rigoureuses sur le plan politique, et d'y combattre l'individualisme, le particularisme, l'indiscipline, l'esprit de chapelle et la bonasserie, de manière à ce que le Parti jouisse d'une culture politique saine et dynamique, et forme un environnement politique propre et intègre. Le Comité central a rappelé aux cadres dirigeants qu'ils devaient élever sans cesse leur discernement, leur compréhension et leur capacité d'action politiques, garder constamment à l'esprit l'intérêt suprême du pays, rester fidèles au Parti, obéir à ses instructions et remplir consciencieusement leurs devoirs envers lui. Nous avons perfectionné le système institutionnel de la direction du Parti et amélioré les systèmes relatifs à sa direction au sein des établissements tels que les assemblées populaires, les gouvernements à tous les niveaux, les conférences consultatives politiques, les organes de contrôles, les tribunaux, les parquets, les forces armées, les organisations populaires, les entreprises et les établissements d'intérêt public, les organisations autonomes de base et les organisations sociales, etc., de manière à assurer la direction du Parti dans les organisations de toute sorte. Persévérant dans le centralisme démocratique, le Parti a mis au point des systèmes visant à assurer sa direction dans les activités importantes, renforcé les fonctions de prise de décision, de discussion et de coordination du Comité central, perfectionné le mécanisme permettant de mieux appliquer les grandes décisions du Comité central et appliqué scrupuleusement le système consistant à demander des instructions et à présenter des comptes rendus au Comité central. Le Parti a intensifié la supervision politique, renforcé les inspections politiques, poursuivi et sanctionné tout acte allant à l'encontre de la ligne, des principes et des politiques du Parti ou sapant la direction centralisée et unifiée du Parti, et éliminé les « individus à double face », afin que tout le Parti s'aligne strictement sur les positions, orientations, principes et voies politiques du Comité central.

Depuis le XVIIIe Congrès du Parti, l'autorité et la direction centralisée et unifiée du Comité central du Parti ont été bien assurées ; son système de direction a été perfectionné et sa façon de diriger est devenue plus scientifique ; tout le Parti est doté d'une plus grande unité sur le plan idéologique, politique et de l'action ; et ses capacités en matière de direction politique, d'orientation idéologique, de mobilisation populaire et d'influence sociale se sont nettement renforcées.

2. L'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti

Après l'introduction de la politique de réforme et d'ouverture, en renforçant rigoureusement son administration et son contrôle interne, le Parti s'est grandement consolidé. Mais comme des problèmes d'inefficacité et de relâchement se sont déclarés dans ce domaine, une sérieuse « crise de foi politique » a balayé pendant un certain temps une partie des cadres et des membres ordinaires du Parti. Certains ministères et administrations provinciales commettaient des abus criants dans la sélection et la nomination de leurs cadres et laissaient se développer en leur sein la culture de l'apparence, la bureaucratie, la recherche du plaisir et le goût du luxe, ainsi que la mentalité de privilège et ses manifestations. Le népotisme et la mise à l'écart des candidats gênants ; la multiplication des coteries ; les dénonciations anonymes et les calomnies ; le clientélisme, l'achat de votes et le maquignonnage électoral ; les marchés où une promotion s'échange contre un soutien, le tout couronné d'un banquet ; l'indiscipline et l'hypocrisie ; le non-respect des directives de l'échelon supérieur, la critique à tort et à travers du Comité central ; l'imbrication du politique et de l'économique, les affaires de corruption : autant d'abominations qui avaient altéré l'image et l'autorité du Parti, nui gravement aux relations entre le Parti et le peuple, de même qu'entre les cadres et les masses, et suscité le mécontentement et l'indignation des cadres comme des autres membres du Parti, ainsi que des masses populaires. Or, comme l'a répété le camarade Xi Jinping, pour faire du bon acier, il faut être bon forgeron ; pour que la Chine soit bien dirigée, il faut un bon parti, et que ce parti se contrôle et s'administre avec la plus grande sévérité. Nous devons prendre comme fil conducteur l'amélioration de la capacité du Parti à exercer le pouvoir sur le long terme et à préserver son caractère avancé et sa pureté, faire jouer un rôle directeur à son édification politique, nous appuyer sur la réaffirmation de nos idéaux, de nos convictions et de nos objectifs, concentrer nos efforts sur la stimulation de l'enthousiasme, de l'esprit d'initiative et de la créativité de tout le Parti, et, enfin, améliorer continuellement la qualité de l'édification du Parti. Tout cela a pour but de faire de notre parti un parti marxiste au pouvoir dynamique, toujours à l'avant-garde de son époque, soutenu de tout cœur par le peuple, capable de résister à toutes les épreuves, et qui a le courage de s'imposer une révolution quand le besoin s'en fait sentir. Avec la constance et la vigilance propres à celui qui est en chemin, le Parti doit maintenir sans relâche en son sein un climat de rigueur, accorder une attention particulière à la « minorité décisive » parmi ses cadres dirigeants, appliquer la responsabilité de l'acteur principal et la responsabilité de surveillance, renforcer la surveillance, l'application de la discipline et la poursuite de la responsabilité, et assurer l'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans tous les domaines de l'édification du Parti. Le Comité central du Parti a d'ailleurs convoqué des conférences sur l'édification du Parti dans différents domaines et pris des dispositions solides, afin de faire progresser l'édification du Parti sur tous les plans.

Le Comité central a clairement fait savoir qu'issu du peuple, le Parti doit être enraciné en lui et dévoué à son service. Se couper du peuple, c'est perdre sa vitalité. Aussi est-il impératif de s'attaquer d'abord aux problèmes de mode de travail qui mécontentent le plus la population. Le Comité central du Parti a commencé par l'élaboration et l'application des « huit recommandations ». Dès lors, il a veillé à ce que le Bureau politique du Comité central et les cadres dirigeants donnent toujours l'exemple, afin d'améliorer le mode de travail du haut vers le bas. Le Bureau politique du Comité central organise d'ailleurs chaque année des réunions démocratiques thématiques, au cours desquelles sont présentés des rapports sur l'application des « huit recommandations » et où l'on fait de la critique et de l'autocritique. Faisant preuve d'une ténacité d'acier, le Comité central du Parti a corrigé inlassablement les « quatre vices ». Il a lutté contre la mentalité de privilège et ses manifestations ; donné un coup d'arrêt aux pratiques malsaines telles que l'offre de cadeaux, les repas et le tourisme aux frais de l'État ainsi que le gaspillage et le goût du luxe. Il a cherché à résoudre les problèmes qui font l'objet des plus vives critiques de la part de la population et qui portent préjudice à ses intérêts et à alléger le fardeau des échelons de base. Il a préconisé la diligence et un régime de stricte économie, combattu la prodigalité et le gaspillage. Il est ainsi parvenu à éliminer des tendances malsaines que l'on croyait impossibles à éradiquer, et à corriger des maux graves et invétérés, ce qui a permis de renouveler le mode de travail du Parti et de l'Administration ainsi que les mœurs sociales.

Le Parti a toujours insisté sur la nécessité de raffermir les idéaux et les convictions, de rendre plus rigoureuse son organisation et de faire régner strictement la discipline et les règlements dans ses rangs. La foi marxiste, le noble idéal communiste et l'idéal partagé du socialisme à la chinoise sont le pilier moral et l'âme politique des communistes, et constituent l'assise idéologique de la cohésion et de l'unité du Parti. Le Comité central a souligné que les idéaux et les convictions sont le « calcium » qui fortifie le moral des communistes. Faute d'idéaux et de convictions, tout communiste risque de souffrir de carences, ce qui conduit inévitablement à la « chondropathie » spirituelle, et de là, à la dénaturation sur le plan politique, à la cupidité sur le plan des biens matériels, à la déchéance sur le plan moral et à l'avilissement sur le plan existentiel. En associant toujours son édification idéologique à sa gestion institutionnelle, le Parti a organisé successivement la campagne d'éducation et de mise en pratique de la ligne de masse, les opérations d'éducation sur l'éthique de travail dites « trois consignes de rigueur et trois règles d'honnêteté » (faire preuve de rigueur dans l'autoperfectionnement, dans l'exercice du pouvoir et dans l'autodiscipline ainsi que d'honnêteté dans l'élaboration de projets, dans la création d'entreprises et dans le comportement personnel), l'éducation dite « deux études et une ligne d'action » (faire étudier à tous les membres du Parti tant les statuts et les règlements du Parti que les principes énoncés par le secrétaire général Xi Jinping dans ses discours importants pour être un communiste digne de son nom), la campagne ayant pour thème « Rester fidèle à notre engagement initial et toujours garder à l'esprit notre mission » ainsi que la campagne pour l'étude et l'enseignement de l'histoire du PCC. Nous nous sommes attachés ainsi à armer tous les membres du Parti de ses théories innovantes, à promouvoir la transformation du PCC en un parti en formation continue, à éduquer et orienter les cadres et membres ordinaires du Parti, et tout particulièrement les cadres dirigeants, pour les libérer de toute incompréhension et de tout malentendu, pour qu'ils « renforcent leur énergie essentielle et retrouvent leur essence vitale » sur le plan idéologique, consolident les assises de leur foi, renforcent leur moralité, maintiennent la bonne orientation d'esprit, conservent les qualités politiques propres aux communistes et raffermissent leur épine dorsale morale. Le Parti a proposé et appliqué la ligne organisationnelle du Parti de la nouvelle ère, précisé les critères d'évaluation pour les bons cadres de la nouvelle ère qui ont des convictions solides, s'engagent à se dévouer pour le peuple, travaillent avec diligence et pragmatisme, osent prendre leurs responsabilités et font preuve d'une honnêteté et d'une intégrité sans faille. Tout en mettant en valeur les exigences en matière de qualités politiques, et en établissant une bonne politique d'orientation dans la sélection des cadres, le Parti reste fidèle au principe recommandant de choisir des cadres en tenant compte à la fois de leurs qualités morales et de leurs compétences professionnelles — la priorité étant accordée aux premières —, de les nommer selon leurs mérites quelle que soit leur origine, et de sélectionner ceux qui sont dévoués à la cause du Parti et font preuve d'impartialité et de loyauté. Pour sélectionner et nommer de bons cadres, le Parti a évité un double écueil : celui de se focaliser sur le nombre de votes, sur une simple note d'évaluation, sur la performance du candidat en termes de PIB local ou sur son ancienneté ; et celui de prendre pour argent comptant n'importe quelle recommandation et d'admettre n'importe quel candidat. Ce faisant, il a renforcé la direction et le contrôle exercés par les organisations du Parti et corrigé les pratiques malsaines dans ce domaine. Le Parti exige que les cadres dirigeants à tous les niveaux règlent bien la question de l'« interrupteur central » que sont les conceptions du monde, de la vie et des valeurs, qu'ils attachent un grand prix au pouvoir qui leur est conféré, le contrôlent convenablement et l'utilisent avec précaution, qu'ils se soumettent de leur propre chef à la surveillance de toutes les parties concernées, et qu'ils pensent en tout temps à partager les soucis du Parti, à se dévouer à la patrie et à œuvrer au bonheur de la population. Fidèle au principe selon lequel la question du talent est du ressort du Parti, il a appliqué une politique plus active, plus ouverte et plus efficace pour favoriser l'émergence de talents, poursuivi la stratégie de renouveau national grâce à l'émergence de talents sous la nouvelle ère, et intensifié ses efforts pour faire de la Chine un pôle d'innovation et un centre de talents au niveau mondial, afin de rassembler des compétences venues des quatre coins du monde. Le Parti a amélioré continuellement son organisation, insisté sur les fonctions politiques et organisationnelles de ses organes en mettant l'accent sur l'amélioration de leur capacité d'organisation, fixé une orientation claire qui accorde aux échelons de base l'importance qu'ils méritent, et veillé à ce que ses organisations et son travail couvrent tous les domaines. Le Parti insiste sur le fait que sa discipline surpasse en rigueur la loi elle-même, et que l'application de la discipline et celle de la loi doivent être menées de front. Il s'est attaché à recourir aux « quatre modalités » de surveillance et d'application de la discipline, à renforcer la discipline politique et la discipline organisationnelle, et, grâce à l'entraînement de celles-là, à rendre plus strictes les différentes règles de disciplines. Le Parti a veillé à s'administrer conformément à ses règlements et à ses statuts, mis en place une réglementation relativement complète en son sein, et appliqué rigoureusement les règlements en vigueur. De ce fait, il est parvenu à améliorer substantiellement son niveau scientifique, son institutionnalisation et sa normalisation.

Le Comité central du Parti a souligné que la corruption est la principale menace pour la pérennité du pouvoir du Parti, et que la lutte contre la corruption est une lutte politique d'importance vitale que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre. Si l'on ne veut pas toucher à des centaines, voire à des milliers d'éléments corrompus, ce sont 1,4 milliard de Chinois qui seront affectés. C'est pourquoi il faut enfermer le pouvoir dans une « cage institutionnelle », c'est-à-dire définir, réglementer, limiter et contrôler tout pouvoir conformément à la loi et aux règles de discipline. Pour s'assurer que le pouvoir confié aux cadres par le peuple et le Parti soit toujours utilisé pour le bonheur du peuple, le Parti est résolu à éradiquer la corruption dans ses rangs selon la formule « ne pas oser, ne pas pouvoir, ne pas songer », menant de front la dissuasion, la surveillance institutionnelle et la sensibilisation individuelle. Nous avons veillé à ce que la lutte anticorruption, étendue à tous les domaines, ne connaisse ni tolérance ni zone interdite, ainsi qu'à enrayer la propagation de la corruption, à maintenir une forte pression, à former une force de dissuasion durable, et à sévir autant contre la corruption active que la corruption passive. Toute affaire de corruption doit être poursuivie et toute personne coupable de corruption, punie. Nous sommes résolus à réprimer aussi bien les « tigres » que les « mouches » et les « renards », et ce, en ayant une volonté de fer à l'instar du médecin qui administre des remèdes de cheval pour guérir son malade ou du gouverneur qui impose une loi d'airain pour rétablir l'ordre, et avec le courage héroïque du guerrier qui est prêt à subir la douleur du raclement de l'os pour éliminer le poison ou du brave qui est prêt à se couper le bras mordu par une vipère. Nous nous sommes efforcés de mettre fin à la corruption qui porte directement atteinte aux intérêts des masses, de réclamer l'extradition des coupables réfugiés à l'étranger et de récupérer leurs biens mal acquis, de sorte qu'aucune brebis galeuse ne nous échappe. En se concentrant sur les affaires de corruption où s'imbriquent le pouvoir politique et le pouvoir économique, le Parti a fait un gros effort pour éviter la formation de groupes d'intérêts au sein du Parti, et traité avec rigueur les violations de la loi et de la discipline les plus graves comme l'ont illustré les procès de Zhou Yongkang, Bo Xilai, Sun Zhengcai et Ling Jihua. Sous la direction du Parti, le système de contrôle du Parti et de l'État a été amélioré. Le Parti a favorisé la création d'une commission nationale de supervision ainsi que de commissions de supervision aux différents échelons, établi un réseau de contrôle efficace grâce à l'interaction entre les tournées d'inspection aux échelons supérieurs et inférieurs, mis en place des mécanismes dans lesquels la surveillance interne du Parti joue un rôle d'acteur principal et les différentes sortes de surveillances se coordonnent, et renforcé la contrainte et la surveillance des pouvoirs.

Depuis le XVIIIe Congrès du Parti, grâce à une lutte ferme, le rôle d'orientation et de garantie politiques de l'application intégrale d'une discipline rigoureuse dans les rangs du Parti a été pleinement mis en valeur ; l'aptitude du Parti à se purifier, se perfectionner, se rénover et s'améliorer a augmenté manifestement ; la tendance au relâchement et au laxisme dans le contrôle et l'administration du Parti a été renversée ; la lutte contre la corruption a enregistré une victoire décisive et a été consolidée sur toute la ligne ; les dangers latents au sein du Parti, de l'État et de l'armée ont été éliminés ; la fermeté du Parti s'est accrue dans le feu de la lutte révolutionnaire.

3. Le développement économique

Après l'introduction de la politique de réforme et d'ouverture, en centrant ses efforts sur le développement économique, le Parti a dirigé le peuple dans un travail acharné et assidu, accomplissant un véritable miracle économique qui a vu la puissance économique de la Chine augmenter de manière prodigieuse et en très peu de temps. Toutefois, comme certaines autorités locales et administrations, prisonnières du modèle de développement extensif, ne se sont préoccupées que de faire de la croissance et de l'envergure, et vu que l'économie mondiale est tombée dans le marasme à la suite de la crise financière internationale, les contradictions institutionnelles et structurelles n'ont cessé de s'accumuler, et les problèmes de déséquilibre, de manque de coordination et de non-durabilité du développement se sont aggravés. Ainsi le Comité central a préconisé une « nouvelle normalité » pour le développement économique du pays : le développement centré sur la qualité plutôt que la croissance rapide. Nous nous trouvons en effet dans une période complexe, marquée par la conjonction de trois facteurs — changement de régime de la croissance, difficultés inhérentes à la restructuration et nécessité d'adapter les politiques de relance. Le modèle de développement que nous avons connu n'est plus soutenable. Le Comité central du Parti a souligné que la nouvelle vision de développement constitue une transformation profonde qui touche l'ensemble du développement de la Chine. Il ne faut plus tout évaluer à l'aune du taux de croissance du PIB. Ce qu'il nous faut désormais, c'est le développement de qualité : sa principale force motrice est l'innovation ; sa caractéristique endogène, la coordination ; son cadre général, l'écologie ; sa voie incontournable, l'ouverture ; et son but ultime, le partage. C'est ainsi que nous arriverons à changer réellement notre mode de développement et à promouvoir un vrai changement en matière de qualité, d'efficacité et de force motrice.

Le Parti a renforcé sa planification stratégique et sa direction unifiée sur le travail économique, améliorant les systèmes et les mécanismes pour mieux diriger le travail économique. Le 5e plénum du XVIIIe Comité central du Parti, le XIXe Congrès du Parti, le 5e plénum du XIXe Comité central du Parti et la Conférence centrale annuelle sur le travail économique ont adopté sans exception des dispositions sur le développement économique et pris plusieurs décisions d'importance majeure : prendre pour axe principal la promotion d'un développement centré sur la qualité, considérer comme fil conducteur la réforme structurelle du côté de l'offre, mettre en place un système économique moderne, maîtriser la base stratégique qu'est l'élargissement de la demande intérieure, et mener à bien les trois grandes batailles que sont la prévention et la résorption des risques majeurs, l'élimination ciblée de la pauvreté et la lutte contre la pollution environnementale. Le Parti a veillé à consolider et à développer avec détermination l'économie publique, en augmentant la puissance, l'envergure et la qualité des entreprises publiques et des actifs de l'État, en perfectionnant le système d'entreprise moderne à la chinoise, en renforçant la compétitivité de l'économie publique, et en faisant en sorte qu'elle soit plus innovante, plus prépondérante, plus influente et plus apte à résister aux risques. Il a également veillé à encourager, à soutenir et à guider avec détermination le développement de l'économie non publique, en travaillant à établir des relations basées sur la sincérité et la transparence entre les pouvoirs publics et les acteurs économiques, et en favorisant un développement sain de l'économie non publique et de tous ses acteurs. Le Parti a continué à appliquer la stratégie de développement par l'innovation, en faisant de l'indépendance et du progrès scientifiques et technologiques le pilier stratégique du développement de notre pays. Il a cherché à perfectionner le nouveau mécanisme permettant de mobiliser toutes les ressources nécessaires à la recherche, à consolider les forces scientifiques et technologiques d'intérêt stratégique, à renforcer la recherche fondamentale, à encourager la réalisation de percées et l'innovation autonome dans le domaine des technologies clés et des technologies de base, à intensifier la création, la protection et l'utilisation de la propriété intellectuelle, et à faire plus rapidement de la Chine un pays de l'innovation et une puissance dans le domaine des sciences et technologies. Tout en appliquant sur tous les plans la réforme structurelle du côté de l'offre, nous avons poursuivi nos efforts pour éliminer les capacités de production obsolètes, diminuer les « stocks immobiliers », baisser le ratio de levier, réduire les coûts de production et combler les failles de l'économie ; et pour concrétiser les exigences du principe dit « consolidation, renforcement, élévation et fluidité », chercher à faire de la Chine une grande puissance manufacturière, accélérer le développement d'un système industriel moderne, renforcer l'économie réelle et développer l'économie numérique. Nous avons amélioré la gouvernance macroéconomique, en renouvelant notre réflexion sur le contrôle macroéconomique et notre manière de le pratiquer et en élevant l'autonomie de nos politiques macroéconomiques ; appliqué une politique budgétaire de relance et une politique monétaire prudente ; poursuivi la décentralisation et la simplification administratives, la combinaison de la supervision et du laisser-faire et l'amélioration des services ; garanti la sécurité alimentaire et énergétique ainsi que celle des chaînes industrielles et d'approvisionnement ; veillé à ce que le secteur financier serve l'économie réelle, accru globalement les contrôles financiers tout en prévenant et en éliminant les risques dans le domaine économique et financier ; renforcé le contrôle des marchés et la réglementation antimonopole, évité l'expansion désordonnée des capitaux, préservé l'ordre du marché, stimulé le dynamisme de tous les acteurs, en particulier les PME et les microentreprises, et protégé les droits et intérêts des travailleurs et des consommateurs. Le Parti a mis en œuvre la stratégie de développement interrégional coordonné ; favorisé le développement coordonné de la zone Beijing-Tianjin-Hebei, le développement de la ceinture économique du Changjiang, la construction de la région de la Grande Baie Guangdong-Hong Kong-Macao, l'essor intégré du delta du Changjiang, ainsi que la protection écologique et le développement centré sur la qualité du bassin du Huanghe ; et développé la nouvelle zone de Xiong'an selon les normes les plus rigoureuses et les plus hautes exigences de qualité. Il a travaillé à donner un nouveau souffle à la mise en valeur de l'Ouest, à favoriser la réalisation de nouvelles percées dans le redressement du Nord-Est, à promouvoir le développement de qualité du Centre, à encourager l'Est à se moderniser plus rapidement, et à soutenir l'amélioration des conditions de vie et de production dans les anciennes bases révolutionnaires, les régions peuplées de minorités ethniques, les régions frontalières et les régions pauvres. Il a renforcé l'urbanisme, la construction et la gestion des villes et fait progresser une nouvelle urbanisation centrée sur l'être humain. Considérant toujours la solution des problèmes de l'agriculture, des paysans et des régions rurales comme « la priorité des priorités » de son travail, le Parti s'est attaché à mettre en œuvre la stratégie de redressement des régions rurales, à accélérer la modernisation de l'agriculture et des régions rurales, à « assurer l'approvisionnement en céréales grâce à la préservation des terres cultivées et au progrès technique », à appliquer le plus rigoureusement possible les mesures de protection des terres cultivées, à promouvoir l'indépendance et le progrès de la culture de semences de qualité ainsi que l'autonomie et le contrôle des ressources génétiques, de sorte que la Chine conserve la maîtrise complète de son bol de riz.


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(Rédacteurs :Shuang Sheng, Yishuang Liu)
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