La conférence-débat du forum sur le soft power et l'influence s'est tenue le 6 mai à l'ambassade de France en Chine, en présence de quatre chercheurs dont deux Français, Michel Foucher, géographe et diplomate, Michel Godet, économiste et prospective, et deux Chinois, Zhang Guoqiang, chercheur à l'Académie des Sciences sociales de Chine, spécialisé en relations internationales, et Cheng Xiaohe, maître de conférence à l'Université du Peuple.
Le débat a tourné autour de différents sujets, comme la définition du « soft power », la relation entre le « soft power » et le « hard power », et l'amélioration de l'image d'un pays à travers son soft power.
Après que la Chine soit devenue la 2e puissance économique mondiale, les Chinois ne se contentent plus d'exportations commerciales, mais cherchent plutôt à transmettre une image culturelle à travers son soft power, la preuve : la fondation de 400 Instituts de Confucius dans 108 pays étrangers. Mais l'essor du soft power chinois semble prendre encore plus de temps. La France, qui partage nombreux de points communs avec la Chine reste un pays qui sait bien jouer de son soft power sur la scène mondiale. Au cours des débats, les invités ont essayé de trouver une bonne façon d'améliorer le soft power chinois tout en empruntant les exemples d'autres pays.