Dernière mise à jour à 09h51 le 28/08
Une sélection des confessions écrites réalisées par des criminels de guerre japonais après la Seconde Guerre mondiale a été publiée en août, a annoncé jeudi le Bureau national des archives (BNA).
Après la capitulation sans condition du Japon devant la Chine, un total de 1.109 criminels de guerre japonais ont été incarcérés dans les villes chinoises de Fushun et Taiyuan, de 1950 à 1956, et condamnés à des peines par des autorités centrales chinoises.
Dans l'ouvrage, on peut retrouver des photocopies des confessions écrites par les criminels de guerre japonais et des enregistrements en détails de leurs interrogatoires et procès, qui servent de preuves irréfutables des crimes odieux perpétrés par les agresseurs japonais contre la Chine.
Les révélations manuscrites témoignent, dans les détails, de crimes tels que le massacre, l'esclavage sexuel et l'empoisonnement, qu'a du subir le peuple chinois. Des bourreaux ont avoué avoir utilisé des armes bactériennes et chimiques, mené des tests biologiques sur des Chinois vivants et établi des postes d'esclavage sexuel pour l'armée japonaise.
Le livre rassemble les confessions de 800 criminels de guerre, dont la plupart sont publiées pour la première fois au public.