Dernière mise à jour à 08h38 le 05/01
Au moins 135 journalistes ont été tués dans 33 pays et régions en 2015, selon le rapport annuel de la Presse Emblème Campagne (PEC) publié lundi.
Les quatre dernières années ont été les plus meurtrières pour les journalistes sur la dernière décennie, selon cette organisation, dont le siège se trouve à Genève. La PEC avait enregistré 138 journalistes tués en 2014.
"Les risques pour la sécurité des journalistes restent très élevés en 2016. Comme le montre la tentative d'assassinat à Mogadiscio le 29 décembre contre Omar Faruk Osman, secrétaire général de l'Union nationale des journalistes somaliens (NUSOJ), co-fondateur de la PEC en 2004, les attaques terroristes contre les travailleurs des médias augmentent", a affirmé le secrétaire général de la PEC, Blaise Lempen.
La PEC redoute que les actes terroristes et la lutte anti-terroriste s'intensifient partout dans le monde en 2016 et provoquent la mort, la blessure, l'enlèvement, la détention, le harcèlement de journalistes, confrontés à de grandes difficultés pour faire leur travail librement, et réduisent encore la liberté de la presse.
La PEC exhorte les Nations Unies à mettre en oeuvre des mécanismes plus efficaces d'enquête et de poursuites afin de combattre l'impunité.
Selon les statistiques de cette organisation, dix pays concentrent les deux tiers des 135 victimes de 2015. La Syrie a été le pays le plus meurtrier, avec 13 journalistes tués, devant l'Irak et le Mexique à égalité avec dix journalistes tués.