21 blessés sur un vol d'Air Canada reliant Shanghai à Toronto après de violentes turbulences

L'avion d'Air Canada au lendemain des turbulences à bord. (Photo: Rahim Ladhani / Twitter)

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Un vol d'Air Canada parti de Shanghai à destination de Toronto a rencontré des turbulences tellement puissantes que passagers terrifiés ont dit qu'ils pensaient qu'ils allaient mourir. Le Boeing 777 a dû faire un atterrissage forcé après que 21 personnes aient été blessées, dont trois enfants. L'incident a eu lieu mercredi au-dessus de l'Alaska sur un vol de Shanghai à Toronto, et l'avion s'est posé à Calgary, du fait que la ville abrite un centre de traumatologie pouvant traiter immédiatement les blessés.

« Cela n'a été la faute de personne. Pas du pilote. Tout le monde a fait du mieux qu'il pouvait », a déclaré au Globe and Mail une des passagères, Connie Gelber. « Mais honnêtement nous avons cru que nous étions en train de mourir, comme vous le voyez dans les films, où tout le monde est plaqué au plafond - tout ce qui n'était pas fixé s'est retrouvé au plafond. Un autre passager, Yi Lee, a dit qu'il était nerveux parce que « vous ne savez pas combien de temps cela va durer pas plus que vous ne savez si cet avion va pouvoir encaisser pareille violence ».

Rahim Ladhani, présentatrice et journaliste de CTV Calgary, a rapporté sur Twitter que les turbulences « ont duré un total de 45 minutes en vagues, comme sur des montagnes russes. Les masques à oxygène sont descendus et les gens ont commencé à pleurer ». Elle a ensuite posté sur Twitter une photo de l'état de l'avion après les turbulences, et de fait les dégâts sont assez impressionnants.

Ces turbulences avaient été prévues, et de fait, le pilote avait annoncé aux passagers que l'avion allait entrer dans une zone de mauvaises turbulences. « Nous avions bien été avertis de mettre nos ceintures de sécurité à de nombreuses reprises », a déclaré à CBC News Suzanne Caudry, une parodontiste de Toronto, qui était aussi dans l'avion. Mais personne à bord de l'avion n'avait prévu qu'elles auraient été aussi graves. Selon Mme Caudry, la tête des gens « a littéralement touché le plafond et effectivement même traversé le plastique ».