Vague de chaleur au Pôle Nord avec des températures supérieures de 20 C à la normale

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Depuis quelques jours, le pôle Nord connaît une vague de chaleur, les températures arrivant même hier à proximité du point de fusion de la glace, faisant de la région de l'Arctique un endroit plus chaud que certaines grandes villes d'Europe et des États-Unis. Selon les mesures de l'océan faites par l'Observatoire de l'environnement du Pôle Nord, le mercure a en effet atteint -1,9° C mercredi.

Cette hausse des températures est apparemment dû au même système de basse pression qui a provoqué les inondations catastrophiques qui ont touché l'Angleterre et l'Ecosse. Plus tôt cette semaine, les météorologues suivant le parcours d'une puissante tempête dans l'Atlantique Nord sur l'Islande avaient prévu que les températures dans l'Arctique pourraient même culminer-au-dessus de zéro, avec une tempête parmi les plus fortes jamais enregistrées et du vent allant à des vitesses atteignant 370 km/h.

Normalement, les températures dans l'Arctique serait devraient se situer quelque part dans des profondeurs allant jusqu'à -35° C en décembre, avec une obscurité de 24 heures. Plus tôt ce mois-ci, la température moyenne de l'air sur les terres de l'Arctique a été d'1,3° C au-dessus de la moyenne pour l'année se terminant en septembre. Ce sont les plus élevées depuis le début des observations en 1900.

Par comparaison, la température la plus basse d'hier à Vienne était de -1° C, tandis qu'elle était de -2° C à Chicago, et l'Est du Canada a connu un Noël exceptionnellement chaud (15,9° C le 24 décembre à Montréal pour des moyennes souvent proches des -10° C habituellement), du fait d'une «puissante et violente» dépression qui affecte l'Atlantique nord, et qui a gagné l'océan Atlantique nord. Elle est actuellement centrée sur l'Islande, où elle a fait chuter la pression de l'air à 928 hectopascals, entraînant des vents de 140 km/h et des vagues de 15 mètres de haut.