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Le maître-artisan horloger de la Cité Interdite

le Quotidien du Peuple en ligne | 02.02.2016 15h45
  • Le maître-artisan horloger de la Cité Interdite

    1/3Wang Jin occupé à réparer des horloges anciennes dans son studio du Musée du Palais. [Photo : Jiang Dong/China Daily]

  • Le maître-artisan horloger de la Cité Interdite

    2/3Wang Jin occupé à réparer des horloges anciennes dans son studio du Musée du Palais. [Photo : Jiang Dong/China Daily]

  • Le maître-artisan horloger de la Cité Interdite

    3/3Wang Jin occupé à réparer des horloges anciennes dans son studio du Musée du Palais. [Photo : Jiang Dong/China Daily]

Depuis des décennies, Wang Jin répare les montres et horloges anciennes du Musée du Palais à Beijing, un travail qui lui permet d'être proche de certaines des collections les plus uniques au monde.

Cet homme de 55 ans gère au quotidien les expositions les plus animées abritées dans l'ancienne résidence des empereurs chinois, plus connue sous le nom de Cité Interdite. Depuis le règne de l'empereur Qianlong (1735-1795), de nombreuses horloges fabriquées en Europe (pour la plupart au Royaume-Uni), ont été offertes ou commandées par la famille impériale chinoise, dont le goût pour ces machines exotiques a duré jusqu'aux derniers jours de la dynastie des Qing (1644-1911).

Ces trésors royaux ont inévitablement au fil des années qui passent perdu de leur éclat. Heureusement, pratiquement chaque horloge passée dans les mains de Wang a pu refaire un tic-tac. Cependant, malgré l'apparence éblouissante de ces objets, le studio de Wang ressemble à un atelier d'une autre époque, sombre et qui dégage une forte odeur de kérosène.

Quand il était jeune, Wang a dû prendre soin de son grand-père malade, un bibliothécaire travaillant dans la Cité Interdite, ce qui fait que son visage est vite devenu familier au sein du personnel. Après la mort du vieil homme en 1977, Wang s'est vu confier un poste dans le musée, bien qu'il n'ait aucun diplôme.

Etant affecté au département de l'horloge antique, il lui a fallu plus de deux ans pour parfaire ses compétences. Aujourd'hui, son petit département a développé quelques-unes des meilleures techniques de réparation d'horloges d'antiquités du monde.

Un récent programme télévisé de trois épisodes intitulé «Les Maîtres de la Cité Interdite» a fait découvrir au public les héros qui se cachent derrière la scène, comme Wang Jin.

Plus de 20% des quelques 1500 horloges dans le musée mesurent plus d'un mètre de haut, alors que les principaux musées du monde collectionnent des pendules d'une taille plus petite.

«Même si la plupart de ces horloges viennent de Grande-Bretagne, je suis fier de dire que le British Museum n'en a pas d'aussi grandes», a souligné Wang, qui fait partie des réparateurs d'horloges de la troisième génération depuis la fondation de la Chine nouvelle en 1949.

(Rédacteurs :Guangqi CUI, Yin GAO)
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