Protection des Hutong de Beijing

(Photo d'archive)

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La municipalité de la capitale chinoise s'est engagée à déployer plus d'efforts pour la rénovation et la protection du patrimoine culturel de la ville, notamment dans les rues et ruelles étroites -les hutong- dans le centre-ville.

Les habitants vivant dans ces hutong, des maisons à un étage, qu'on trouve surtout dans les vieux quartiers des stricts Dongcheng et Xicheng, vont être relogés pour protéger cette ancienne architecture, a indiqué Huang Yan, directeur de la Commission municipale de la planification urbaine de Beijing.

Les anciens quartiers urbains apparus dans le nord de la Chine, doivent être protégés. Beijing compte actuellement moins de 1 000 hutong, dont la plupart sont situés près de la Cité Interdite, un nombre qui se portait à 3 250 il y 60 ans.

«Les deux districts représentant la zone centrale de la capitale où sont localisés non seulement les bureaux des hauts dirigeants du pays, mais aussi des sites du patrimoine mondial comme la Cité Interdite. Il est important de prendre des mesures pour protéger efficacement l'ensemble de ces trésors historiques», a indiqué Huang.

« En moyenne, plus de 100 000 touristes ont visité la Cité Interdite pendant la Fête nationale, d'où une grande pression pour les reliques culturelles ».

« Les législateurs ont examiné l'application des réglementations sur la protection du patrimoine culturel, notamment sur une mise en œuvre et son moyen de gestion », a souligné Du Deyin, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire de Beijing, dans son rapport annuel du lundi 25 janvier.

Wang Shaofeng, le chef du gouvernement local du district de Xicheng, a rappelé que la zone comptait 182 reliques culturelles, dont de nombreuses datant de la dynastie des Yuan (1271 à 1368). La rénovation des Hutong constitue ainsi la tâche primordiale pour les autorités locales.

« Avec 1,28 million d'habitants et ses 57 kilomètres carrés dans des quartiers densément surpeuplés, le moyen le plus efficace est de délocaliser les résidents locaux dans les banlieues afin de soulager les dommages causés au patrimoine. »

« Chaque communauté est tenue de déclarer l'état de son patrimoine culturel, en particulier les hutong, qui devront être enregistrées, et tout comportement dégradant ces sites historiques seront sanctionnés », a déclaré Wang.