Dernière mise à jour à 14h28 le 17/03
1/8Le monastère de Baiju. [Photo / Xinhua]
2/8Des gens tirent les cordes pour ériger un pilier portant des drapeaux de prière, le 12 mars 2017. [Photo / Xinhua]
3/8Des gens érigent un pilier portant des drapeaux de prière, le 12 mars 2017. [Photo / Xinhua]
4/8Les gens attendent la « bataille » devant un pilier recouvert de drapeaux de prière. [Photo / Xinhua]
5/8Un homme lors de la « bataille blanche ». [Photo / Xinhua]
6/8Des Tibétains se rassemblent dans le monastère de Baiju, le 12 mars 2017. [Photo / Xinhua]
7/8Un homme au visage recouvert de farine de tsampa sourit. [Photo / Xinhua]
8/8Des gens tirent les cordes pour ériger le pilier portant des drapeaux de prière, le 12 mars 2017. [Photo / Xinhua]
Pour chaque année, le 15e jour du premier mois du calendrier tibétain, les Tibétains marquent la fin du festival du Nouvel An avec un « combat » de tsampa.
La tsampa est l'aliment de base au Tibet. Il s'agit de farine d'orge grillée, mélangée avec du beurre de yak et généralement compressée en une pâte avant d'être mangée.
Le meilleur endroit pour assister à cette cérémonie est le monastère de Baiju, perché sur une montagne à 3 900 mètres d'altitude, à environ 230 kilomètres au Sud de Lhassa.
Lors de cette journée spéciale, les gens se réveillent tôt et arrivent au monastère avant le lever du soleil, transportant de la farine de tsampa et sacs au dos.
Mais leur premier travail consiste à changer les drapeaux de prière sur les quatre piliers du temple pour en mettre de nouveaux. Les piliers, de plus de 30 mètres de haut, sont totalement recouverts de nouveaux drapeaux lorsque la plupart des gens arrivent.
Le carnaval commence lorsque le premier pilier est érigé.
La farine de tsampa est alors jetée partout et sur tout le monde. Cette bénédiction du blanc pur est ainsi répandue sur les familles, les amis et même les étrangers.