Dernière mise à jour à 10h51 le 04/10
1/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
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5/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
6/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
7/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
8/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
9/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
10/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
11/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
12/12L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » se tient à Paris (Photo : Oriental Paris)
Le 30 septembre, le vernissage de l'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » s'est tenu à Paris, avec la présence de M. Zhou Jiagui, Ministre conseiller pour l'éducation de l'Ambassade de France en Chine, Mme. Alessia Lefebure, directrice adjointe de l'EHESP, M. Shi Jianguo, responsable du bureau de correspondance de l'Agence Xinhua en France. M. Jean-Robert Pitte, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences politiques et morales, a aussi adressé une allocution amicale pour l'événement.
L'exposition, organisée par China Image Group, un groupe subordonné à l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle), tient lieu à Oriental Paris. Le thème de l'exposition se concentre sur la contribution de l'éducation au développement social et économique de la Chine depuis 1949, en particulier sur les réalisations dans l'aide aux enfants pauvres à accéder à la formation. L'exposition est composée de plus de 70 images précieuses dans les archives de China Image Group, tout en démontrant une dizaine de photos anciennes et récentes racontant les échanges franco-chinois en matière de l'éducation.
Confié par M. Lu Shaye, l'Ambassadeur de Chine en France, M. Zhou Jiagui a exprimé ses félicitations pour l'événement. En mettant en avant quatre mots clés pour décrire l'éducation en Chine – « priorité, réussite, ouverture et perspective » -, M. Zhou Jiagui a souligné : « La nation chinoise a toujours une belle tradition du respect des enseignants et de la valorisation de l'éducation. Pendant des milliers d'années, le peuple chinois aspirait au rêve 'd'enseigner sans distinction' et 'd'enseigner selon les aptitudes différentes des élèves'. Après la fondation de la République populaire de Chine, la Chine donne toujours la priorité à l'éducation, en élargissant constamment le droit à l'éducation du peuple, tout en mettant en œuvre vigoureusement la stratégie de revitalisation nationale à travers la science et l'éducation avec la puissance des talents. »
Quant aux accomplissements dans l'éducation depuis la fondation de la Chine populaire, M. Zhou Jiagui a indiqué : « Au début de la fondation de la nouvelle Chine, environ 80% des 540 millions d'habitants chinois étaient analphabètes et la durée de scolarité par habitant n'était que de 1,6 ans ; en 2018, parmi 1,4 milliard d'habitants du pays, 276 millions d'étudiants étaient inscrits aux niveaux différents de la formation diplômante et la durée de scolarité par habitant passe à 10,6 ans. En même année, le taux net de scolarisation des élèves en âge scolaire était de 99,95%, les taux bruts de scolarisation du premier cycle, deuxième cycle de l'enseignement secondaire et de l'enseignement supérieur étaient respectivement de 100,9%, 88,8% et 48,1%. Et le taux brut de scolarisation dans l'enseignement préscolaire était de 81,7%. Ces indicateurs signifient que la Chine a atteint le niveau moyen à l'époque des pays à revenu intermédiaire et supérieure du monde. »
Dans son allocution, M. Jean-Robert Pitte a exprimé son respect pour les Chinois qui accordent depuis toujours une grande importance à l'acquisition des connaissances et à la transmission. En évoquant un séjour à Nanjing pour visiter la Maison des Examens qui se trouve à côté du temple de Confucius, M. Jean-Robert Pitte a indiqué que « les concours de la Chine ancienne étaient un moyen pour des jeunes sans fortune, mais ayant eu la chance de pouvoir apprendre auprès d'un maître, d'accéder à des postes de responsabilités ». Comme la France a adopté un système comparable sous la Troisième République, à partir de 1871, en rendant l'école gratuite, laïque et obligatoire, cela en permettant à des jeunes issus de familles pauvres de devenir professeurs, officiers de l'armée, fonctionnaires, voire présidents de la République, M. Jean-Robert Pitte a fait remarquer que « le développement économique fantastique de la Chine depuis Deng Xiaoping s'explique bien sûr par des choix politiques, mais il n'a été possible que grâce au niveau élevé d'éducation des Chinois. »
Mme. Alessia Lefébure, directrice adjointe de l'École nationale supérieure de santé publique française, a indiqué dans son discours qu'elle avait vécu et travaillé en Chine pendant de nombreuses années, en ayant mené des recherches approfondies sur la réforme de l'éducation en Chine. Elle a souligné que « depuis la fondation de la Chine populaire, le pays s'est toujours efforcé de permettre à un plus grand nombre de personnes d'accéder à une éducation en mettant l'éducation au centre des réformes et du développement économique. Ceci est très remarquable. De plus, la Chine a toujours encouragé l'ouverture de l'éducation depuis les années 50 du 20e siècle. De nos jours, une grande partie des étudiants étrangers des pays occidentaux viennent de Chine. Ces jeunes gens forment un capital humain très important et permettront au monde de comprendre de quoi s'agit une puissance de l'éducation comme la Chine ».
M. Shi Jianguo, responsable du bureau de correspondance de l'Agence Xinhua en France, a évoqué qu'« en 1949, à l'aube de la fondation de la Chine populaire, 80 % de ses 550 millions d'habitants étaient analphabètes. Depuis sept décennies, l'éducation chinoise a fait des pas de géant. L'agence de presse Xinhua, en tant qu'agence de presse nationale et mondiale, a documenté les changements en Chine à la plume et aux appareils photo, génération après génération, et a conservé un grand nombre de documents et d'images historiques précieux. En tant que fenêtre et plate-forme du service d'image de l'agence de presse Xinhua, China Image Group servira de ces images pour raconter ces histoires vivantes dans le monde entier. »
Les images présentées à l'exposition sont réparties en trois volets recouvrant les diverses périodes depuis la fondation de la Chine populaire jusqu'à aujourd'hui. Un quatrième volet est spécialement consacré aux échanges franco-chinois dans le domaine de l'éducation et illustre de façon originale et parfois surprenante la richesse de la coopération entre les deux pays.
Depuis la fondation de la Chine populaire en 1949, des dizaines de millions d'écoliers de milieux ruraux ont reçu un enseignement obligatoire en bénéficiant de déjeuner gratuit. Plus de 10 000 établissements ont joué le rôle d'« écoles de l'espoir ». Des milliers de familles pauvres n'ont plus à s'inquiéter pour les frais de scolarité. L'exposition « Semer l'espoir : Hommage à l'histoire de l'éducation en Chine » ne couvre qu'une petite partie de la mémoire visuelle de l'éducation chinoise des 70 dernières années. Si les progrès de l'éducation chinoise ont profité au peuple chinois, ils ont également permis à d'autres pays, notamment les pays en développement, de connaître un chemin alternatif pour la modernisation de leur éducation nationale.