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Des cafés participatifs luttent pour survivre

( le Quotidien du Peuple en ligne )

24.04.2013 à 14h51

Posséder un charmant petit café, bar, ou bistrot, qui sert du café a toujours été un fantasme dans la Chine des buveurs de thé depuis des décennies, surtout après la première tasse de café vert de marque qui a fait ses débuts dans les grandes métropoles du pays.

Mais le changement semble être dans l'air, quand un nombre croissant de cafés, promu par de jeunes aspirants avec pratiquement aucune expérience, capital ou compétences requises font leur apparition à Beijing, Shanghai et Guangzhou, animé en grande partie par l'esprit d'entreprise. Le fil conducteur qui relie ces cafés est la copropriété, plutôt que d'espérer voir une foule se presser dans plusieurs établissements.

Bien que l'idée du financement participatif, une approche alternative pour les start-ups pour obtenir des investissements en mettant en commun l'argent des individus, est plutôt étrange en Chine, (il n'y a que quatre plates-formes de financement participatif, ou de sites internet dans le pays, selon un article de The Economist en Juin 2012), plusieurs personnes de la génération post-80 en Chine apportent leurs rêves de café à terme avec une approche similaire, mais bien peu ont entendu parler de ce projet.

«Cela est plus basé sur la concrétisation d'un rêve plutôt que de faire de l'argent», a souligné Yu Pengming, 24 ans, diplômée de droit à l'Université de Sciences Politiques et de Droit à Shanghai.

Avec 42 autres amis et camarades de classe et surtout des étrangers contactés en ligne, Yu est l'un des derniers "patrons de café" à rejoindre l'aventure "d'ouvrir un bar à plusieurs", une idée enflammée par un commentaire écrit en ligne par la jeune chinoise à Beijing,début 2011.

«Tous les jours, assis devant l'ordinateur au bureau, j'ai toujours rêvé de servir une tasse de café à quelqu'un au soleil, bien que j'en bois très peu, encourageant les personnes partageant les mêmes idées à démarrer un café avec 2000 yuans (321 $)».

Ce fut le déclic : «Nous avons recueilli 1 000 000 de yuans en moins de deux mois, beaucoup plus rapidement que prévu», a déclaré Yu, qui, avec deux autres amis, l'un des initiateurs, et maintenant devenant "dirigeants" du café de Shanghai, qu'ils nommèrent "particules Café", l'univers étant constitué de petites mais de particules essentielles, comme chaque actionnaire du petit commerce».

Couvrant un espace sur deux étages de 100 mètres carrés dans un quartier animé attenant à plusieurs immeubles de bureaux, le bistrot est constitué d'actions détenues par 43 jeunes âgés de 16 à 28 ans, ayant contribué de 3000 à 100 000 yuans pour «réaliser leurs rêves». La plupart d'entre eux ayant un emploi ou sont étudiants, avec ce seul titre glorieux de "patron de café".

«Les affaires se portent plutôt bien, depuis que nous avons ouvert en novembre dernier», a indiqué Yu. Une tasse de café se vendant 32 yuans.

Mais dans notre commerce à Beijing, le premier du projet, qui a ouvert un an avant Shanghai, dans un sous-sol, les choses ne se sont pas passées aussi bien.

Certains actionnaires ont quitté le projet, les coûts d'exploitation ont fortement augmenté, alors que le nombre de clients est en fluctuation constante, en particulier après la curiosité du départ par rapport à la nouveauté de l'endroit, un grand nombre de clients ne sont pas revenus.

«Le meilleur scénario est que nous commencerons à gagner de l'argent seulement à partir de l'année prochaine», a reconnu Wang Hai, l'un des actionnaires du Café de Beijing.

À Xiamen, la province du Fujian de Chine orientale et à Zhongshan, dans la province méridionale du Guangdong, les régions économiquement les plus sensibles et concurrentiel dans le pays, le rêve d'un bar est sur le point de se briser en raison des efforts conjoints.

À Xiamen, le café qui a été co-financé par 80 jeunes, avec des contributions individuelles minimales de l'ordre de 2 000 yuans, la belle villa et son jardin original ont cédé la place à un restaurant après une année de déficit.

Le faible chiffre d'affaires de l'entreprise, étant la principale cause du déficit, Xiao Fang, l'un des 80 actionnaires qui a quitté l'affaire avant même que le café ne soit fermé en mars, a déclaré qu'il a abandonné le rêve d'être un patron de café parce que tout le monde pensait qu'il avait son mot à dire dans la société, mais il s'est avéré que personne ne pouvait réussir à s'entendre et donc personne ne jouit du privilège de patron.

A Zhongshan, les 104 actionnaires du ‘Our local cafe'ont décidé de réduire le nombre de décideurs à huit personnes, après que l'établissement ait "consumé l'investissement de 400 000 yuans initial pour rien" au cours des deux premiers mois de son ouverture et a eu du mal à faire des profits.

Pour Lin Minshu, professeur d'économie à l'Université de Xiamen, alors que l'idée de financement participatif laisse rêveur, cela implique néanmoins également beaucoup de risques qui pourraient être fatales pour les start-ups.

La difficulté d'obtenir un consensus d'un groupe de personnes, compte tenu d'un niveau faible de motivation pour résoudre les problèmes dus au petit capital investi sont des raisons suffisantes pour tuer une micro-entreprise, a expliqué Lin. Il pense que le financement participatif ne réduit pas les risques d'échec pour les entreprises start-up, et cela n'assure pas un bon démarrage.

Mais Yu, le co-propriétaire à Shanghai, est optimiste quant à son entreprise tant rêvé, qu'il présente comme le "contraire de Starbucks".

«Je souhaite que mon café puisse être une oasis rassemblant des gens intéressants. Quand ces gens intéressants sont réunis, il y aura des choses intéressantes qui se passeront et pouvoir gagner de l'argent est juste un des nombreux points positifs», a-t-il confié.

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