Les accords d'échanges de dettes des gouvernements locaux en Chine ne doivent pas être perçus comme la version chinoise de l'assouplissement quantitatif (quantitative easing, QE), a annoncé jeudi un responsable de la banque centrale de Chine, sous couvert d'anonymat.
Le ministère chinois des Finances vient d'annoncer la validation du deuxième lot d' échanges de dettes des gouvernements locaux pour une valeur de 1.000 milliards de yuans (163,5 milliards de dollars), la même quantité du programme d'échanges de dettes du mois de mars.
Ces échanges permettent aux gouvernements locaux de convertir leurs dettes en titres à faible intérêt, afin d'alléger le poids de leurs dettes, sans perturber l'ensemble de l'économie.
Ces arrangements n'incluent pas l'injection de liquidités par la banque centrale et ne doivent pas être considérés comme une sorte de QE, selon ce responsable.
Bai Chong'en, professeur de l'Université Tsinghua de Beijing, a jugé que les échanges ne changeraient pas l'ensemble des liquidités du marché.
Les dettes des gouvernements locaux ont atteint environ 10.900 milliards de yuans fin juin 2013, selon la Commission nationale des Comptes.