Dernière mise à jour à 16h29 le 02/08
Un utilisateur chinois utilise l'app Didi Chuxing sur son smartphone à Jinan, la province du Shandong (est de la Chine), le 22 février 2015. [Photo/IC] |
Didi Chuxing a confirmé lundi son intention de fusionner avec l'entreprise Uber Chine, mettant fin à la féroce concurrence des deux sociétés sur le marché chinois mettant en relation des passagers et particuliers au volant de leur véhicule personnel.
Didi a indiqué dans un communiqué avoir accepté d'acquérir des opérations de Uber Chine, lui donnant une participation de 5,89%. Didi obtenant également une petite participation chez son concurrent, évalué à 68 milliards de dollars.
Les deux parties utiliseront des participations croisées en devenant actionnaire minoritaire de l'autre.
Toujours selon le communiqué, 5,89% des actions glanées de Didi seront égales à 17,7% des droits économiques. Les autres actionnaires chinois d'Uber Chine atteindront 2,4% des ces mêmes droits.
Didi Chuxing est la seule entreprise dans le pays à avoir bénéficier d'investissements de trois grandes sociétés Internet chinoises, à savoir Baidu, Tencent et Alibaba.
Cheng Wei, fondateur et président de Didi Chuxing et Travis Kalanick, directeur général de Uber, rejoindront simultanément le conseil d'administration du partenaire, a précisé le communiqué.
Les médias occidentaux ont rapporté que les investisseurs derrière les deux firmes avaient fait pression pour mettre fin à la lutte des deux compagnies et plutôt s'associer et se concentrer pour gagner la fidélité des utilisateurs.
«Uber et Didi Chuxing investissent des milliards de dollars en Chine et les deux sociétés doivent aussi réaliser des profits», une partie d'un message sur un blog par Travis Kalanick, le patron d'Uber, article partagé aujourd'hui par China Daily.
«Arriver à une rentabilité est la seule façon de bâtir une entreprise durable qui peut servir les clients, les conducteurs et les villes sur le long terme»,dans le but d'annoncer l'intention de fusion entre Uber Chine et Didi.
La semaine dernière, un règlement très attendu donnant un statut légal aux plateformes de taxis en ligne en Chine, a été approuvé et publié par le Conseil d'Etat de la nation.
Visant à réglementer les services et applications, tels que Didi Chuxing et Uber Technologies, et revoir la qualification des conducteurs et de leurs voitures pour garantir des trajets en toute sécurité.
En février dernier, Didi Dache et Kuaidi Dache, les précurseurs de Didi Chuxing, avaient conjointement annoncé leur fusion stratégique, devenant l'un des plus grands fournisseurs sur le marché.
Intervention de Travis Kalanick, PDG de Uber,à l'assemblée annuelle des nouveaux champions 2016 durant the World Economic Forum 2016 Summer Davos à Tianjin, le 26 juin, 2016. [Photo/IC]