Les pratiques de protectionnisme ne sauvent pas le secteur de l'acier de l'UE

Une croissance économique faible, et non le commerce international, doit être tenue responsable des difficultés que rencontre le secteur de l'acier de l'Union européenne (UE), et le protectionnisme n'est pas une solution, a annoncé mercredi le ministère chinois du Commerce.

La Chine se préoccupe des mesures de recours commercial prises par l'UE contre les produits de l'acier chinois, qui représentent moins de 5% des parts du marché européen, a exprimé Shen Danyang, porte-parole du ministère, lors d'une conférence de presse.

La Commission européenne a décidé le 4 août d'imposer des droits allant de 19,7% à 22,1% sur les produits d'acier laminés à froid importés de la Chine, deuxième mesure de droits anti-dumping sur les produits d'acier chinois depuis le début de la semaine.

L'UE doit éviter d'abuser des mesures de recours et être consciente du message qu'elle envoie en adoptant un tel comportement, selon le porte-parole du ministère chinois.

La Chine et les membres de l'UE ont tous profité du commerce de l'acier. La Chine importe une quantité considérable de produits d'acier de l'UE chaque année, tandis que les exportations d'acier de Chine vers l'UE ont contribué au développement d'infrastructures, a justifié M. Shen.

Les ministres du Commerce du G20 sont parvenus à un consensus contre le protectionnisme lors de leur réunion à Shanghai le mois dernier.

Le protectionnisme et les autres pratiques qui portent atteinte à la compétition loyale du marché n'est pas une voie correcte pour le secteur de l'acier de l'UE. Toutes les parties concernées doivent atténuer les conflits commerciaux à travers davantage d'échanges et de coopération, a-t-il ajouté.