La Chine deviendrait le pays le mieux équipé en TGV

La longueur du réseau ferré chinois était à 121 000 kilomètres à la fin de 2015, y compris 19 000 kilomètres de voies pour trains à grande vitesse. L'objectif du gouvernement chinois est de porter la longueur du réseau pour TGV à 38 000 kilomètres en 2025, et à 45 000 kilomètres en 2030.

Le plan quinquennal chinois a fixé un objectif ambitieux  d'ici à 2020 : 30 000 kilomètres. Le TGV devrait alors relier 80 % des grandes villes du pays.

Aujourd'hui, la vitesse moyenne des TGV chinois est d'entre 200 et 300 à 350 km/h. Les machines ont généralement la capacité de rouler à 400 km/h, tandis que les tests réalisés sur celles de l'avenir se font jusqu'à 500, voire 600 km/h.

Les Chinois ont d'abord acheté des TGV français et allemands, puis ils fabriquent les leurs. Néanmoins, les roues étaient toutes importées de l'étranger, par exemple la société Masteel qui produit des roues adaptées aux TGV chinois. Ces derniers commencent également à s'exporter en Russie, Indonésie, Iran et Inde.

Certaines lignes de TGV en Chine sont rentables, tel est le cas de six d'entre elles, dont Beijing-Shanghai, Shanghai-Nanjing et Guangdong-Shenzhen.

Le succès du TGV en Chine consiste à être un meilleur confort et un moindre coût que l'avion, ainsi que la proximité des gares et du centre des villes. En plus, le TGV est un moyen de transport qui ne produit aucun gaz toxique.

La Chine est en train de devenir le pays le plus et le mieux équipé en TGV. Aux États-Unis, l'avion continue d'être le moyen de transport privilégié. En Europe, il n'existe pas encore de réseau de TGV proprement européen, à part la France.

(Source : lenouveleconomiste.fr)