Dernière mise à jour à 15h24 le 06/07
Le sommet des dirigeants du groupe des 20 (G20), qui se tiendra les 7 et 8 juillet à Hambourg, en Allemagne, sera sous le feu des projecteurs, notamment en ce qui concerne l'articulation et la mise en œuvre des résultats conclus en 2016 lors du sommet de Hangzhou.
Avec une attention toute particulière dans les domaines de l'innovation, de la réforme structurale, du développement, du commerce et des investissements. Des résultats censés contribuer à une croissance forte, durable, équilibrée et inclusive de l'économie mondiale.
A l'heure actuelle, l'économie mondiale se consolide, alors que les pays développés et émergents maintiennent une croissance plutôt saine. La situation actuelle pourrait être la plus propice suite à la crise financière mondiale. Toutefois, la croissance reste encore fragile, caractérisée par des incertitudes liées à la montée des pensées anti-mondialisation et au protectionnisme. Le groupe des 20 fait face à une rude épreuve : les pays membres se divisent au niveau de la politique, ce qui augmente la difficulté de la coordination. La mise en œuvre des engagements collectifs progressant de manière dispersée, remet en question la crédibilité de certains. Le mécanisme du groupe doit être amélioré, avec la nécessité de clarifier la voie du développement futur.
Néanmoins, le G20 est toujours la meilleure plateforme de coopération concernant la gouvernance de l'économie mondiale. La structure devra persévérer dans ses initiatives, renforcer l'esprit de partenariat, travailler ensemble pour relever les défis, afin de mener l'économie mondiale sur une voie de développement plus sure.
La mondialisation économique est un produit de l'histoire, qui a promu efficacement la croissance économique, le progrès social et les échanges entre les peuples. Il ne faudra pas considérer les défis et difficultés actuels comme des prétextes pour nier la mondialisation économique. Dans le contexte d'un ralentissement au niveau du commerce et des investissements et d'une propagation des sentiments anti-mondialisation, le G20 doit poursuivre la promotion d'une économie mondiale ouverte. Ainsi que lutter contre le protectionnisme, favoriser et faciliter les investissements commerciaux, pour jouer pleinement le rôle de moteur dans la croissance économique.
Les nations les plus puissantes de ce monde doivent continuer à mener un développement innovant et une gouvernance à long terme. L'élan de la croissance actuelle de l'économie mondiale ne peut être pas considéré comme acquis. Les pays membres devraient exploiter leur potentiel de croissance par l'innovation, promouvoir la révolution des nouvelles industries et le développement en profondeur du numérique, pour permettre une croissance forte, durable, équilibrée et inclusive de l'économie mondiale.
En tant que mécanisme permettant aux économies développées et émergentes de discuter de manière équitable des affaires économiques mondiales. Les résultats fructueux du sommet de Hangzhou en 2016 ont redonné confiance dans l'économie, en particulier par les offres publiques ciblées de la Chine pour traiter la gouvernance économique mondiale, en renforçant la confiance de toutes les parties, ces dernières ayant désormais les yeux rivés vers le sommet de Hambourg.
(Par Zhang Jun, directeur de la division Economie internationale du ministère chinois des Affaires étrangères)