Dernière mise à jour à 08h42 le 21/11
Le Premier ministre français Édouard Philippe a annoncé le déblocage d'un fonds public pour l'innovation doté de 10 milliards d'euros pour l'industrie française au 1er janvier 2018, lundi lors d'un Conseil national de l'industrie à Bobigny (Seine-Saint-Denis) selon plusieurs médias français.
"Pour commencer, il sera alimenté en cash par le produit des récentes cessions de participations dans Engie et Renault. Le solde, environ 8 milliards d'euros, sera constitué de participations publiques n'ayant pas vocation à être cédées mais versant des dividendes réguliers" a déclaré Édouard Philippe précisant que le rendement annuel de ce fonds "sera de l'ordre de 200 à 300 millions d'euros par an.
Il sera sanctuarisé "pour garantir notre effort annuel en matière d'innovation, en matière d'innovation de rupture et limiter toute tentation de rabot qui viendrait obérer nos capacités industrielles" a souligné le Premier ministre français.
Comme le rappellent ce lundi plusieurs médias français dont le quotidien Le Monde, la contribution de l'industrie à la richesse nationale est passée de 24% à 14 % entre 1980 et 2007. Et sur cette période, l'industrie française a perdu 1 913 500 emplois (tombant à 3 414 000), soit une baisse de 36%.
Édouard Philippe a déploré un manque d'effort collectif en faveur de l'industrie française "qui est désormais au 8ème rang mondial, derrière l'Italie" et qui demeure "trois fois plus petite que l'industrie allemande".
Selon lui, c'est le manque de compétitivité de l'industrie française à l'export qui "pénalise" et "dégrade durablement" les comptes publics. "Notre industrie est encore vulnérable. Pourquoi? Parce que par-delà les odes à l'industrie, les slogans du 'redressement productif', on a souvent privilégié la communication colbertiste aux actes d'un État partenaire" a-t-il ajouté, adressant une critique implicite à Arnaud Montebourg, ancien ministre du Redressement productif au début du quinquennat de François Hollande.
Le Premier ministre français entend notamment protéger les groupes industriels français d'éventuelles offres publiques d'achat (OPA) : "Ne soyons pas naïfs et nous n'hésiterons pas à monter au créneau en cas de menace sur nos champions français, notamment en cas de menace d'OPA sur nos champions français (...) Cette vigilance ne concernera pas uniquement les secteurs de la défense ou de la sécurité, elle vaudra pour tous les secteurs, y compris par exemple l'agroalimentaire ou les cosmétiques dès lors que l'ancrage territorial des groupes concernés, leur dynamisme à l'exportation ou leur appartenance symbolique à la marque France le justifie" a-t-il affirmé.
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