Dernière mise à jour à 10h58 le 27/01
Malgré le ralentissement des investissements effectués par la Chine à l'étranger en 2017, le pays n'a aucune intention de changer de méthode.
Une approche prudente et une supervision plus stricte, telle est la position claire adoptée par les régulateurs chinois.
Selon une méthode temporaire publiée jeudi par plusieurs régulateurs chinois, y compris le ministère du Commerce et la Banque populaire de Chine, une supervision visant le processus complet des activités d'investissement à l'étranger sera imposée.
Auparavant, les sociétés investissant à l'étranger devaient seulement s'enregistrer auprès des autorités centrales ou locales de planification économique avant le début de leurs projets d'investissement.
La nouvelle méthode stipule que l'enregistrement et la supervision doivent couvrir l'ensemble du processus des activités d'investissement, et que la supervision visera en particulier les branches d'investissement établies outre-mer.
Si la branche d'investissement s'avère fallacieuse, les activités d'investissement concernées ne seront pas enregistrées, sans parler de leur approbation. De plus, les étapes clés des activités d'investissement doivent être signalées dans les temps.
Le conseiller commercial Han Yong, du ministère du Commerce, a décrit ce règlement comme "pénétrant".
Selon lui, le renforcement des règlements aidera les régulateurs à suivre la trace du capital et leur permettra de fournir, en temps opportun, de meilleurs services aux sociétés engagées dans des investissements à l'étranger.
La méthode prévoit également que les projets d'investissement à l'étranger impliquant au moins 300 millions de dollars ou ceux concernant les "pays ou régions sensibles" ou les "industries sensibles" seront au centre de la supervision et du contrôle des régulateurs.