Dernière mise à jour à 14h26 le 27/01
Le milliardaire démocrate George Soros s'en est pris sans le moindre ménagement au Président Donald Trump et aux géants de la technologie comme Facebook, Twitter et Google lors d'une apparition au Forum économique mondial de Davos, qui se déroule actuellement dans la ville suisse. « Je considère l'administration Trump comme un danger pour le monde », a déclaré George Soros, selon Bloomberg News. « Mais je le considère comme un phénomène purement temporaire qui disparaîtra en 2020, voire plus tôt ».
Poursuivant, il a ajouté, toujours aussi mordant « J'accorde au président Trump le mérite de motiver brillamment ses principaux partisans. Mais pour chaque partisan principal, il a créé un plus grand nombre d'opposants de base qui sont également fortement motivés. C'est pourquoi je m'attends à un glissement de terrain Démocrate en 2018 ». George Soros, qui est persuadé -à l'inverse du Président américain- que le changement climatique devrait être considéré comme une menace pour la civilisation, a également ciblé Facebook et Google en particulier dans ses remarques, appelant à une réglementation plus stricte, a rapporté BuzzFeed News.
« Ils prétendent qu'ils ne font que distribuer des informations. Mais le fait qu'ils soient des distributeurs quasi-monopolistiques en fait des services publics et devrait les soumettre à des réglementations plus strictes, visant à préserver la concurrence, l'innovation et un accès universel juste et ouvert », a souligné le milliardaire. Facebook, Google et Twitter font partie des géants de la technologie qui ont été critiqués à la suite de l'élection présidentielle de 2016, après que de fausses informations aient été diffusées sur chacune de ces plate-formes.
Les représentants de ces entreprises ont témoigné à la fin de l'année dernière devant le Congrès sur la façon dont le gouvernement russe aurait utilisé les plates-formes pour interférer dans les élections. Il a enfin dit qu'il croit que le Président Donald Trump veut créer un « état mafieux » aux États-Unis, mais s'est voulu rassurant, disant qu'il n'y parviendrait pas en raison de la « force des institutions sous-jacentes du pays ». Il n'a néanmoins pas précisé ce qu'il voulait dire. George Soros, un donateur libéral éminent, finance des groupes progressistes à but non lucratif à travers le monde par l'entremise de sa fondation Open Society.