Dernière mise à jour à 09h17 le 28/12
La Chine a dévoilé lundi deux listes négatives raccourcies pour les investissements étrangers, dans le cadre des efforts visant à ouvrir davantage l'économie et à promouvoir un développement économique de haute qualité.
C'est la cinquième année consécutive que la deuxième économie du monde a révisé sa liste négative nationale et sa liste négative pour les zones pilotes de libre-échange.
Selon un communiqué publié conjointement par la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR) et le ministère du Commerce, le nombre d'éléments interdits pour les investisseurs étrangers sera réduit à 31 dans la version 2021 de la liste négative, contre 33 dans la version 2020.
Le nombre d'éléments sur la liste négative pour les zones pilotes de libre-échange sera réduit à 27, contre 30 dans la version 2020.
Les deux nouvelles listes négatives prendront effet le 1er janvier 2022.
Selon les nouvelles listes, les plafonds imposés à la participation étrangère dans les entreprises de construction de voitures particulières seront supprimés. Tous les secteurs manufacturiers seront ouverts aux investisseurs étrangers dans les zones pilotes de libre-échange.
L'accès des investisseurs étrangers au secteur de services dans les zones pilotes de libre-échange sera également élargi. Les investissements étrangers seront autorités à entrer dans le secteur des enquêtes sociales, mais la participation des investisseurs étrangers ne doit pas dépasser 33% et les représentants légaux doivent avoir la nationalité chinoise.
Pour les industries qui ne figurent pas sur les listes négatives, les entreprises à capitaux étrangers doivent bénéficier d'un traitement national, a indiqué un responsable de la CNDR.
La Chine n'a cessé de s'ouvrir et de faciliter l'entrée des étrangers dans le pays au cours des dernières années, et d'améliorer son environnement commercial. Le nombre de secteurs interdits aux investisseurs étrangers a été considérablement réduit.
Parallèlement, un certain nombre de mesures importantes d'ouverture ont été introduites dans les secteurs, tels que le financement et l'automobile, créant un espace plus large pour les investissements étrangers.
Face à une forte baisse des investissements transfrontaliers dans le monde, la Chine a attiré 149,34 milliards de dollars d'investissements étrangers en 2020, maintenant son statut de deuxième bénéficiaire mondial d'investissements étrangers.