En 2009, Barack Obama a reçu le prix Nobel de la Paix pour une raison incroyablement simple : il s'est contenté de prononcer quelques belles paroles en direction du monde arabe. Mais la décision du comité d'attribution fut certainement une erreur. Au minimum, cette décision fut extrêmement injuste, ne serait-ce qu'à l'égard des lauréats des prix Nobel de physique, de physiologie ou de médecine. C'est pour les résultats de leurs recherches qu'ils ont reçu des récompenses et se sont fait connaître dans le monde entier, alors que Barack Obama n'a rien fait pour remporter son prix.
Bien sûr, nous ne pouvons pas dire que le président Obama n'a rien fait, ce ne serait pas juste. L'ironie considérable de la chose est que le Barack Obama qui a remporté le prix, tout en jetant un rameau d'olivier à destination du Moyen-Orient cachait aussi un couteau dans son dos.
Voici ce qu'un chroniqueur du « Washington Times », a dit de Barack Obama : pendant les huit ans de l'administration Bush, les militants de gauche ont souvent taxé celui-ci de bellicisme, et d'être toujours prêt à déclencher le feu de la guerre dans le monde. Si le Président Bush était un traîneur de sabre, alors le Président Obama est Mars, le dieu de la guerre.
Le Secrétaire américain à la Défense Hagel a déclaré que l'US Navy se rapprochait de la Syrie, et qu'il examinait la possibilité d'une attaque de missiles, pour renverser le régime de Bachar el-Assad. Le 31 août, le Président Obama a publié une déclaration, annonçant que les Etats-Unis lanceraient une campagne de répression militaire contre la Syrie quand il l'ordonnera.
Quand on évoquait les perspectives de politique étrangère du deuxième mandat de Barack Obama, la plupart des commentaires disaient que du fait de sa réélection, Barack Obama n'avait plus rien à craindre et qu'il aurait les mains libres pour faire ce qu'il voulait faire. Qu'est-ce qu'il voulait faire ? Maintenant, les choses sont très claires : il a retiré les troupes américaines d'Afghanistan et d'Irak, et maintenant il veut s'impliquer dans une guerre en Syrie, et ce sera complètement une guerre d'Obama.