Dernière mise à jour à 09h12 le 21/06
« En fin de compte, le perdant sera celui qui agit à contre-courant de l'histoire ».
Les frictions commerciales provoquées par le gouvernement américain sont menaçantes et ont de quoi effrayer. Le fait de savoir si la Chine sera ou non en mesure de tenir le choc est depuis le début au centre des préoccupations de tous. Bien que tout ait été expliqué, il y a encore un petit nombre de personnes qui se sentent encore nerveuses. Certaines autres personnes, qui ne jurent que par les États-Unis et les admirent plus que tout, n'hésitent parfois à clamer haut et fort que « la Chine ne pourra pas tenir ».
Au début de la guerre commerciale, beaucoup de gens manquaient de confiance, ils étaient donc inquiets et ils étaient de ce fait pardonnables. Après tout, les États-Unis sont impressionnants, et les coups qu'ils assènent semblent être de plus en plus durs. Tous les stratagèmes utilisés par les États-Unis pour essayer de faire mettre un genou à terre à la Chine ne manqueront sûrement pas de susciter de l'inquiétude chez les personnes peu familières avec la réalité des choses. Cependant, la Chine a non seulement résisté à la pression des intimidations commerciales américaines, mais a également fait s'élever des cris de douleur aux États-Unis même, et la mentalité des gens s'est modifiée en conséquence du fait de contre-mesures précises et efficaces.
Les États-Unis ont lancé une guerre commerciale de manière téméraire. Une de leurs remarques, qu'on croirait tout droit sortie de la bouche de la belle-sœur Xianglin du grand écrivain chinois Lu Xun, parle de « la théorie des pertes américaines ». Pourtant, après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont sans aucun doute été les plus grands bénéficiaires de la mondialisation économique. Mais, corollaire de celle-ci, il existe aussi aux États-Unis des problèmes intérieurs, tels que des pertes de production et des pertes d'emploi. La résolution de ce problème est un projet systématique : on ne peut pas se précipiter sans raison chez le médecin à la moindre maladie, sinon cela revient à résoudre un problème en en créant un autre. Les États-Unis espèrent trouver une solution à leurs problèmes intérieurs en s'appuyant sur le harcèlement commercial et en obligeant les pays et les régions concernés, y compris la Chine, à faire des concessions déraisonnables. Il est évident que ce mauvais remède déclenchera inévitablement une forte réaction. Les faits montrent que les États-Unis veulent faire plier la Chine sans, dans le même temps, nuire aux entreprises, aux travailleurs et aux consommateurs américains. C'est un rêve absurde.
Dans le domaine de l'économie et du commerce internationaux, les États-Unis attaquent et attaquent encore de tous les côtés et tentent par tous les moyens de ramasser jusqu'à la dernière miette. Mais la Chine n'a aucun égard pour ce genre de mauvaises manières, elle n'a pas peur des choses, elle refuse de se laisser leurrer et son attitude calme et posée a laissé une profonde impression sur le monde. Au cours de cet affrontement, la capacité d'endurance globale de la société chinoise a été testée et consolidée.
La raison pour laquelle la Chine a cette capacité à résister est qu'elle se situe du bon côté de la tendance historique. Face aux impacts et aux défis de la mondialisation économique, le gouvernement américain actuel veut inverser le cours de l'histoire et adopte une approche erronée digne du 18e ou du 19e siècle. Pareille absurdité, il est à craindre que même l'homme de l'ancienne fable chinoise « qui faisait une encoche sur la rambarde du bateau à l'endroit où son épée était tombée à l'eau » en serait aussi choqué. La raison pour laquelle la Chine a pu se développer jusqu'à aujourd'hui est qu'elle a choisi son propre chemin de développement d'une manière conforme à la tendance historique. Même après avoir souffert des brimades commerciales des États-Unis, la Chine n'a jamais cessé d'adhérer à son orientation et à son rythme de développement, elle a poursuivi l'approfondissement des réformes et de l'ouverture, et elle continue de contribuer avec sagesse et force au développement de l'économie mondiale et au changement positif de la gouvernance mondiale.
Les États-Unis ont le même élan que « Megatron », le méchant des Transformers, mais aux yeux des Chinois, ils ressemblent en fait de plus en plus au général Cheng Yiaojin de la dynastie Tang, une sorte de matamore se comportant parfois comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Aujourd'hui, l'opinion publique chinoise efface l'image standard de l'oncle Sam avec une gomme et redessine l'image des États-Unis sur du papier brouillon.
Les grandes tendances de l'histoire sont inarrêtables et vont de l'avant avec force et vigueur ; ceux qui les accompagnent survivront et ceux qui s'y opposeront périront. Cette logique peut être brouillée par les contingences d'un moment, mais elle finira par montrer son pouvoir décisif. Et c'est pourquoi, en fin de compte, le perdant sera celui qui agit à contre-courant de l'histoire.