Les fausses accusations des États-Unis sont un « chantage politique » éhonté

Alors que le virus sévit toujours et que l'épidémie fait rage, certains politiciens américains continuent à se livrer au vilain jeu du « chantage politique ». Après que l'Organisation mondiale de la santé a informé le monde de l'épidémie, certains d'entre eux, tout en se réjouissant et en affichant leur vanité, parlaient haut et fort et, hypocrites, juraient que « tout allait bien » et que « tout était sous contrôle ». Fin février, le Directeur général de l'OMS a averti clairement que « si un pays pense que le nouveau coronavirus n'apparaîtra pas devant sa propre porte, ce sera une erreur fatale », tandis que certains politiciens américains continuaient d'affirmer que « les symptômes sont très légers », que « la maladie guérira toute seule » et qu'elle « disparaîtra comme par enchantement ». La mise en œuvre de la politique de non-dépistage est apparue et le Centre de contrôle et de prévention des maladies américain a édicté une règle « aucune annonce publique ». Les politiques étaient difficiles à coordonner, les fonds qui leur étaient destinés ne pouvaient pas être approuvés, il n'y avait personne pour les exécuter et les patients n'avaient aucun traitement. Beaucoup de gens ont affiché leur perplexité : sachant pertinemment que les États-Unis possèdent les capacités de traitement médical les plus puissantes au monde et que leur système de santé disposait également de suffisamment de temps pour se préparer à la riposte, pourquoi en est-on arrivé à l'explosion de l'épidémie, avec pour résultat le prix particulièrement lourd de plus d'un million de cas et de plus de 70 000 décès ? Chacun ne peut que s'en désoler.

La réponse inefficace du gouvernement américain a provoqué beaucoup de colère. Et c'est pourquoi, afin de détourner l'attention de leur propre responsabilité, les politiciens américains ont répandu les uns après les autres des rumeurs selon lesquelles « la Chine a dissimulé l'épidémie » et que « le virus est venu d'un laboratoire à Wuhan, en Chine », allant de ce fait jusqu'à prétendre « demander réparation » à la Chine, se donnant en spectacle comme s'ils étaient sur scène. Mais où sont leurs preuves ? Le moins que l'on puisse dire est qu'elles sont vagues ! Non seulement les États-Unis essaient de faire porter le chapeau à la Chine, mais ils ont également accru la pression sur l'OMS, l'accusant faussement de « favoriser la Chine », et non contents de suspendre leur financement, mais menaçant également de faire une enquête sur l'OMS. Avec ce genre de manœuvres politiques, ils pensent pouvoir avancer leurs pions sans que personne ne s'en rende compte. Mais en fait, il n'est pas difficile pour les personnes ayant un œil clair de voir à travers leur petit jeu. Avec une approche aussi maladroite, ils pensent toujours pouvoir tromper le monde et s'acquérir une réputation usurpée, ce qui est une véritable insulte à l'intelligence de la communauté internationale.

Trop de gens dans le monde aujourd'hui ne peuvent plus supporter de voir ce chantage éhonté de certains politiciens américains, et ils ont fait entendre puissamment leur voix pour dénoncer ce genre de farce sinistre. Le 17 mars, une équipe de recherche internationale composée de chercheurs des États-Unis, du Royaume-Uni, d'Australie et d'autres pays a publié un article dans la revue scientifique « Nature Medicine », déclarant que le nouveau coronavirus à l'origine de la pandémie mondiale était un produit de l'évolution naturelle. L'analyse des preuves adoptée dans cet article montre que le nouveau coronavirus « n'a pas été fabriqué en laboratoire, et que ce n'est pas davantage un virus contrôlé par l'homme ». De son côte, l'OMS, sur la base d'avis d'experts, a déclaré le 1er mai « nous confirmons que le nouveau coronavirus est d'origine naturelle ». Joana Mazett, épidémiologiste à l'Université de Californie à Davis, a formé et coopéré avec le personnel de l'Institut de recherche sur les virus de Wuhan. Elle estime que la transmission du nouveau coronavirus est très peu susceptible de provenir d'une fuite de laboratoire, et souligné que les échantillons de laboratoire ne correspondent pas avec le nouveau coronavirus. Le nouveau coronavirus est le dernier foyer en date de zoonose. Le laboratoire a strictement appliqué les protocoles de sécurité, et le fait que les gens ordinaires soient plus susceptibles d'être exposés à des virus vivants que les chercheurs a été démontré sous quatre aspects. Ces conclusions, basées sur des faits et la science, ne pourront jamais être démenties par tous les bavardages de certains politiciens américains !

L'argument de la « responsabilité » est encore plus absurde et il s'agit purement d'un « chantage politique ». La Chine a été la première à signaler la situation épidémique au monde, à combattre le virus à l'échelle nationale, à obtenir des résultats remarquables en matière de prévention et de contrôle et à aider la lutte mondiale contre la maladie ! La Chine travaille en étroite collaboration avec l'OMS. Les pratiques de prévention et de contrôle et les plans de diagnostic et de traitement de la Chine sont utilisés par d'autres pays dans le monde. La Chine a envoyé 15 groupes d'experts médicaux dans 16 pays. La Chine n'a ménagé aucun effort pour produire du matériel de lutte contre l'épidémie pour le monde. Et malgré cela, certains voudraient mettre en jeu sa responsabilité ? Bien au contraire même, c'est l'arrogance de certains politiciens américains qui a retardé la lutte mondiale contre l'épidémie. C'est l'agitation de certains politiciens américains qui a nui à la situation globale de la lutte mondiale contre l'épidémie ! Si l'on suivait la logique de ces politiciens, et si nous voulions vraiment demander des réparations, il y aurait alors trop de choses que la communauté internationale pourrait reprocher aux États-Unis -sans parler de l'épidémie de grippe espagnole et du SIDA, de la crise financière internationale de 2008 qui a entraîné l'effondrement de nombreuses entreprises et particuliers, l'intervention de troupes américaines étrangères à l'étranger au fil des ans, faisant des millions de victimes civiles innocentes et d'innombrables pertes matérielles, et cela dans le monde entier. De tout cela, le monde pourrait demander aux États-Unis d'en rendre des comptes, plus qu'à n'importe qui !

Le cœur des gens est la meilleure des politiques. Les politiciens américains seraient mieux avisés de faire des choses plus positives. Ce qui est le plus nécessaire dans l'épidémie actuelle, c'est de tout faire pour prévenir et contrôler la maladie et lutter contre le temps pour soigner les patients. Cela veut aussi dire moins de fausses accusations, et moins de chantage à l'extorsion. Sinon, non seulement nous serons en droit de le leur reprocher, mais en plus ce « chantage politique » éhonté deviendra un scandale dans l'histoire de la lutte des hommes contre l'épidémie.

Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère