Dernière mise à jour à 17h03 le 19/06
La chaîne de télévision chinoise CGTN a diffusé ce 19 juin matin le documentaire « Le majestueux Tianshan - Souvenirs de la lutte contre le terrorisme au Xinjiang, en Chine ». Certains téléspectateurs ont commenté cette retransmission en déclarant qu'elle « explique ce qu'est le terrorisme avec des larmes et du sang ».
La force qui rend le spectateur incapable de résister aux larmes vient de la réalité. Parce que ce documentaire n'est pas un film, mais la vie de beaucoup de gens ordinaires. Entre 1990 et 2016, il y a eu des milliers d'attaques terroristes au Xinjiang. Dans le documentaire, les histoires de chaque défenseur, survivant et même victime sont suffisamment choquantes : « Là où il bougeait, ils le frappaient au couteau », la jeune fille se souvient avec douleur de la scène où son père a été atteint de plus de 30 coups d'arme blanche, et il n'y avait aucun endroit intact sur tout son corps ; « C'est fini pour Long Fei », la police spéciale antiterroriste a tout de suite découvert le sacrifice de leur camarade dans la bataille ; « Ce n'est pas certains qu'ils accepteront des excuses », s'est exclamée en pleurs devant la caméra la mère d'un terroriste violent ; « J'ai eu beaucoup de chance d'avoir échappé à la mort », a dit une jeune fille ouïghoure qui aimait tant danser et qui a perdu une jambe dans l'attaque terroriste, mais aime toujours la vie
Au cours des 30 dernières années, le « Mouvement du Turkestan oriental » et d'autres forces terroristes internationales ont utilisé des vidéos violentes et terroristes et d'autres moyens pour commettre de fréquents incidents violents et terroristes au Xinjiang en se servant d'habitants locaux de faible niveau culturel. Les saccages et pillages du 5 février 1997 à Yining, les incidents du 5 juillet 2009 à Urumqi, l'attaque terroriste du 1er mars 2014 à la gare de Kunming... ces moments de folie meurtrière où toute humanité a disparu a fait plonger d'innombrables familles dans la tragédie. Ce n'est que depuis près de trois ans que les atrocités ont cessé grâce aux mesures antiterroristes chinoises.
À l'heure actuelle, cela fait 40 mois consécutifs qu'il n'y a eu aucun cas de terrorisme violent au Xinjiang. Au pied du mont Tianshan, le droit à la vie et au développement des personnes de tous les groupes ethniques est désormais effectivement garanti. La diffusion de ce documentaire, ce n'est pas seulement la mémoire des morts et la consolation des vivants, mais aussi l'enregistrement de la vérité historique et une alarme de sécurité qui sonne tout le temps. Certains internautes ont laissé un message disant que ceux qui n'ont pas regardé sérieusement le film de 60 minutes ne sont pas qualifiés pour s'exprimer et critiquer les mesures de lutte contre le terrorisme au Xinjiang.
Cette émission rappelle deux autres documentaires sur le même sujet diffusés par CGTN en décembre de l'année dernière. Le volume total de diffusion des deux films en Chine a dépassé 1 milliard, suscitant l'étonnement chez d'innombrables internautes. Dans les pays non anglophones d'Europe, au Moyen-Orient, en Russie, au Japon et dans d'autres pays, les deux documentaires ont également déclenché des discussions animées sur le thème de la lutte contre le terrorisme au Xinjiang. Comme l'a souligné un article du site Internet du quotidien national italien La Stampa, la Chine lutte contre les plus grandes menaces pour la société du Xinjiang, à savoir le terrorisme et l'extrémisme.
Cependant, les grands médias occidentaux ont fermé les yeux sur ces deux documentaires. Ils parlent généralement des problèmes liés au Xinjiang. Devant ces deux documentaires édifiants, ils gardent tacitement un silence collectif, ils n'en disent rien, ne les diffusent pas et n'en font aucun reportage. YouTube, la plate-forme vidéo, a accordé au film un traitement spécial de « diffusion restreinte » avant de le retirer. Lors de la conférence de presse du ministère chinois des Affaires étrangères, le porte-parole a demandé si les journalistes étrangers présents avaient vu le film. Aucun des dizaines de journalistes étrangers présents n'a levé la main.
De la précipitation au silence, l'étrange phénomène provoqué par le documentaire dans les médias traditionnels occidentaux est déroutant. Est-ce parce que les faits sont si éclairants que les menteurs ne savent plus quoi dire ? Est-ce à cause de la tragédie du sang que ces médias ont perdu leur position sur les racines de la lutte contre le terrorisme et des mesures de déradicalisation de la Chine au Xinjiang?
Depuis la publication du premier documentaire sur la lutte contre le terrorisme au Xinjiang par CGTN, les principaux médias occidentaux sont restés silencieux pendant six mois. Aujourd'hui, le troisième documentaire est sorti. Sous couvert de « droits de l'homme », l'Occident critique les mesures antiterroristes de la Chine au Xinjiang. S'ils le font par ignorance, ils devraient regarder le film ; s'ils ne sont pas indifférents à la vie des Chinois, ils devraient aussi regarder le film ; mais s'ils ont des arrière-pensées, ils continueront sans doute à faire semblant d'être sourds et muets.
Le troisième documentaire est sorti. Oseront-ils faire face aux vraies images de la violence et de la terreur ? Oseront-ils écouter la vraie voix de dizaines de millions de Chinois et d'habitants du Xinjiang qui s'expriment dans les commentaires ? Oseront-ils regarder droit dans les yeux gentils et clairs de la jeune fille ouïghoure qui a perdu une jambe ? Qui vivra verra...
Par Qi Jiang'an