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Les Nations Unies ne sont pas une plate-forme faite pour répandre des « virus politiques »

le Quotidien du Peuple en ligne | 25.09.2020 09h45

Les États-Unis ont délibérément provoqué une confrontation et des divisions au sein des Nations Unies par intérêt personnel, ce qui est impopulaire et est voué à l'échec.

Affecté par l'épidémie de COVID-19, le débat général de la 75e Assemblée générale des Nations Unies a eu lieu en ligne. Alors que les dirigeants de la plupart des pays et des organisations internationales appellent au multilatéralisme et renforcent la solidarité et la coopération pour relever conjointement les défis mondiaux, les États-Unis se situent à l'opposé du courant dominant international, répandant un « virus politique » qui fait fi des faits, répand des rumeurs, se livre à des provocations et formule des accusations sans fondement, accuse la Chine sans raison et empoisonne l'environnement de coopération anti-épidémie internationale. Il s'agit d'une extension d'une série de spectacles politiques maladroits de certains politiciens américains ainsi qu'une manifestation d'hégémonie et d'intimidation.

Le virus ne connaît ni frontières ni races et peut apparaître dans n'importe quel pays. Si l'épidémie a d'abord été signalée par un certain pays, cela ne signifie pas que l'agent pathogène est originaire de ce même pays. Le dépistage des virus est un problème scientifique sérieux et doit être professionnel, rationnel et responsable. Michael Ryan, chef du projet d'urgence sanitaire de l'OMS, a déclaré que sur la base de ses plus de 25 ans d'expérience, le « patient zéro » ne provient pas toujours du premier groupe d'épidémie, mais était souvent présent avant le déclenchement de l'épidémie, peut-être d'un autre endroit. À l'heure actuelle, le suivi technique des cas dans certains pays a utilisé des faits pour montrer que l'émergence du nouveau coronavirus est plus précoce que ce qui a eu lieu en Chine. La Chine s'oppose fermement à la politisation et à la stigmatisation de l'épidémie et continuera de participer activement à la recherche scientifique mondiale sur la traçabilité du virus.

La Chine a consenti de grands sacrifices et fait d'immenses efforts pour contrôler l'épidémie dans un laps de temps relativement court. De manière ouverte, transparente et responsable, la Chine s'est acquittée activement de ses obligations internationales. Elle a informé de manière proactive l'Organisation mondiale de la santé et les pays et organisations régionales concernés de la situation épidémique dès que possible, et publiée des informations telles que la séquence génétique du nouveau coronavirus dès que cela a été possible. Toutes les parties ont partagé leur expérience de prévention, de contrôle et de traitement. La Chine a contribué à sauver la vie de milliers de personnes à travers le monde grâce à des actions pratiques, démontrant son désir sincère de promouvoir la construction d'une communauté avec un avenir partagé pour l'humanité et sa responsabilité en tant que grand pays. Bruce Aylward, conseiller principal du Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, a souligné que face à un nouveau virus inconnu, la Chine a adopté des mesures de prévention et de contrôle étendues, flexibles et actives, et a montré des capacités étonnantes au monde. Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui déclaré que les actions de la Chine étaient une réponse retentissante aux provocations et à la stigmatisation de la Chine par d'autres pays.

En tant que pays possédant les technologies médicales les plus avancées au monde, de pays le plus développé et le mieux financé, quel type de réponse anti-épidémie les États-Unis ont-ils transmis ? Le 2 février, lorsque les États-Unis ont fermé leurs frontières à tous les citoyens chinois, seuls une douzaine de cas confirmés y avaient été annoncés. Cependant, en quelques mois à peine, le nombre cumulé de cas confirmés aux États-Unis a atteint près de 7 millions et le nombre de décès dépasse 200 000. Tom Frieden, ancien directeur des Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis, a déclaré que cela n'aurait pas dû être le cas : « Si les mesures de réponse américaines étaient plus efficaces, des milliers d'Américains ne mourraient pas », a-t-il noté. Le magazine américain « Time » a quant à lui publié une terrible interrogation : « Combien de personnes mourront encore avant que les États-Unis puissent emprunter la bonne voie ? ». Les États-Unis ont également intercepté publiquement du matériel de lutte contre l'épidémie en provenance d'autres pays, ont tenté de force d'obtenir des brevets de vaccins d'autres pays, ont interdit l'exportation de fournitures médicales nationales et ont même décidé de se retirer de l'OMS, devenant le plus grand fauteur de troubles dans le domaine de la coopération anti-épidémie mondiale. Un rapport de l'Agence France-Presse a souligné que les États-Unis tentent de dissimuler les critiques largement répandues sur leur inefficacité dans la lutte contre l'épidémie en accusant la Chine aux Nations Unies.

Favoriser la propagation du COVID-19 d'une part et propager un « virus politique » de l'autre, tel est le scénario anti-épidémie de certains politiciens américains jour après jour. Des chefs d'agences des Nations Unies aux représentants gouvernementaux de nombreux pays, des principaux médias américains aux experts médicaux internationaux, tous ont fermement condamné les actions de certains politiciens américains qui politisent l'épidémie et stigmatisent les autres. Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti qu'utiliser l'épidémie pour gagner des points politiques revenait à jouer avec le feu. « Si vous ne voulez pas voir plus de sacs mortuaires, arrêtez de politiser l'épidémie », a-t-il averti. Même la Chambre des représentants des États-Unis a récemment adopté une résolution condamnant les comportements racistes contre les Américains d'origine asiatique liés à l'épidémie de COVID-19, soulignant que qualifier le virus de « virus chinois » favorise la stigmatisation des Asiatiques, et appelle tous les responsables de gouvernements à condamner le sentiment anti-asiatique et enquêté sur les crimes de haine. Certains hommes politiques aux États-Unis auraient dû comprendre depuis longtemps qu'ils font fausse route en perturbant leur propre pays et ne devraient pas continuer ainsi à perturber la lutte mondiale contre l'épidémie.

« S'appuyer sur la mentalité de la guerre froide, tracer des lignes avec l'idéologie et jouer à un jeu à somme nulle ne peut ni permettre de résoudre ses propres problèmes, ni faire face aux défis communs auxquels l'humanité est confrontée ». Par intérêt égoïste, les États-Unis ont délibérément provoqué une confrontation et une division au sein des Nations Unies, ce qui est impopulaire et voué à l'échec. Certains politiciens aux États-Unis devraient se plier à un auto-examen. Il est temps qu'ils se réveillent de leur illusion narcissique.

( Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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