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Comment les États-Unis menacent la sécurité politique mondiale en interférant dans les affaires intérieures d'autres pays

le Quotidien du Peuple en ligne | 29.10.2020 10h58

Aucun acte pervers ne peut gagner le cœur des gens. Tout acte qui porte atteinte à la sécurité politique mondiale se retournera contre son auteur. Quiconque persiste dans l'hégémonie, l'intimidation ou la domination finira immanquablement par en payer le prix du sang.

Qu'est-ce que la sécurité et qu'entend-on par-là ? Il y a un vieux et célèbre dicton en Occident qui dit : « Il est dangereux et imprudent de faire les choses sans conscience ». Cependant, certains politiciens américains n'ont manifestement aucune idée de ce qu'est la conscience. Serrant dans leurs bras une sorte de « bible de la sécurité » absurde, ils n'épargnent aucun effort pour attaquer et discréditer d'autres pays sous le prétexte de la soi-disant sécurité nationale des États-Unis. Un exemple plus récent est la présentation du soi-disant « projet de loi du groupe de travail sur la Chine » par la Chambre des représentants des États-Unis, qui exagère sans la moindre honte la pseudo « menace de la Chine » et interfère grossièrement dans les affaires intérieures du pays.

Ce n'est pas la première fois que les États-Unis tentent de faire passer des mensonges fabriqués de manière malveillante sur des questions de sécurité internationale devant l'Assemblée générale des Nations Unies. Cependant, les miasmes suscités par ces manipulations politiques, quoi qu'on en dise, ne pourront pas couvrir la main noire hégémonique que les États-Unis ont étendue sur le monde. Les faits incontestables ont montré à maintes reprises que les États-Unis sont le principal coupable qui menace la sécurité politique mondiale. Ils utilisent fréquemment l'intervention et la subversion des régimes d'autres pays comme outil de politique étrangère et ont causé un grand nombre de tragédies humaines qui ont entraîné la destruction d'un grand nombre de vies humaines.

Depuis plus de 200 ans, l'histoire des États-Unis a accumulé un nombre incalculable d'histoires honteuses d'ingérence hégémonique à l'étranger. L'ancien président américain Jimmy Carter a souligné un jour que les États-Unis étaient le pays le plus vindicatif de l'histoire du monde parce qu'ils veulent imposer leurs valeurs à d'autres pays. Le monde n'oubliera jamais que les États-Unis ont présenté la « doctrine Monroe » en 1823, citant ouvertement les Amériques comme leur seule sphère d'influence et poursuivant de manière agressive fusions et expansion. Ce sur quoi il faut se montrer vigilant, c'est que bien que la communauté internationale ait depuis longtemps perçu la nature hégémonique de la « doctrine Monroe », certains politiciens américains l'ont aujourd'hui ouvertement blanchie, emballée dans une « nouvelle doctrine Monroe » et accru les ingérences des États-Unis à l'étranger. Prenons l'exemple de l'Afghanistan, de l'Irak, de la Libye, de la Syrie et d'autres pays. Des années de guerres sans fin ont montré au monde que les États-Unis sont toujours en train d'étendre leur main noire et de susciter des troubles dans ces endroits. Le monde sait fort bien qui a « contrôlé à distance » les troubles en Asie occidentale et en Afrique du Nord dans ces années-là, et qui a dirigé les « révolutions des couleurs », qui a laissé de nombreux pays sans paix pendant longtemps.

Dans ce monde, les États-Unis, sous couvert d'« humanitarisme », utilisent le bâton de l'hégémonie pour semer le désordre, ce qui conduit à des catastrophes humanitaires. La recherche sur le projet « Les coûts de la guerre » du Watson Institute of International and Public Affairs de l'Université Brown a révélé que depuis 2001, les États-Unis ont mené des opérations antiterroristes dans 80 pays à travers le monde et que le coût de ces guerres a dépassé 6 400 milliards de dollars. Plus de 800 000 personnes sont mortes des suites des violences de guerre directe, dont environ 335 000 civils, et le nombre de morts indirectes pourrait être plusieurs fois plus élevé. Environ 21 millions de personnes en Afghanistan, en Irak, en Syrie et dans d'autres pays ont été déplacées ou vivent dans des conditions extrêmement précaires. Face à une telle perte de vies et de biens, comment calculer et rembourser cette lourde note ?

Isolés dans leur tour d'ivoire, certains politiciens américains sont pleins de prétention et d'arrogance. Ils utilisent souvent l'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays et les guerres d'exportation pour répondre aux besoins politiques intérieurs des États-Unis. Ils ont l'illusion de maintenir l'hégémonie en intervenant et en « réformant » d'autres pays, devenant le plus grand facteur d'instabilité pour la sécurité politique mondiale. Stephen Waterheim, directeur adjoint de l'Institut de stratégie nationale de l'Université Quincy, estime que la stratégie consistant à faire passer l'armée au premier plan après la guerre froide a fait des États-Unis un pays avec un rôle destructeur dans le monde.

Partout, l'ingérence brutale des États-Unis dans les affaires intérieures d'autres pays s'accumule et suscite la colère du public.

Le Centre de recherche sur les politiques arabes, dont le siège est à Doha, la capitale du Qatar, a récemment annoncé les résultats d'un sondage. Plus de 70% des Arabes interrogés sont en désaccord avec la politique américaine à l'égard de la Palestine, de la Syrie, de l'Irak, de la Libye et du Yémen. 81% des personnes interrogées estiment que la politique américaine au Moyen-Orient constitue une menace pour la sécurité et la stabilité régionales. Constance Steelzenmiller, chercheuse principale au Centre américano-européen de la Brookings Institution, a quant à elle souligné qu'« au cours des 30 dernières années, nous avons assisté à une série d'échecs moraux, diplomatiques et militaires des États-Unis ». En fait, il y a près d'un demi-siècle déjà, en réfléchissant sur la relation entre l'« épée » et la « charrue », le général Maxwell Taylor avait averti que les États-Unis « couraient un risque sérieux de laisser leur système démocratique être détruit par leurs propres atrocités ».

La tendance générale de l'histoire et la tendance de l'époque sont inarrêtables. Certains politiciens américains, aveuglés par leur arrogance et leurs préjugés, perdent leur sens des réalités. Il y a un esprit de justice dans le monde et aucun acte pervers ne pourra gagner le cœur des gens. Aucun acte pervers ne peut gagner le cœur des gens. Tout acte qui porte atteinte à la sécurité politique mondiale se retournera contre son auteur. Quiconque persiste dans l'hégémonie, l'intimidation ou la domination finira immanquablement par en payer le prix du sang. Le développement pacifique et la coopération gagnant-gagnant sont la seule bonne voie dans le monde.

( Par Zhong Sheng, Zhong Sheng est un pseudonyme souvent utilisé par le Quotidien du Peuple pour exprimer son point de vue sur la politique étrangère)

(Rédacteurs :孙晨晨, Yishuang Liu)
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