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Il faut résister au « traçage politique » à contre-courant, le monde espère coopérer dans la lutte contre l'épidémie

le Quotidien du Peuple en ligne | 20.08.2021 09h38

Récemment, les États-Unis et quelques autres pays ont ignoré les conclusions scientifiques et faisant autorité du précédent rapport de recherche conjoint Chine-OMS sur le traçage de la COVID-19, ont continué à monter en épingle la soi-disant « théorie des fuites de laboratoire » et ont politisé de force le traçage du virus. Dans la période critique où l'épidémie de COVID-19 fait rage dans le monde et où la communauté internationale travaille ensemble pour lutter contre la maladie, les États-Unis ont une fois de plus propagé un virus politique et utilisé toutes les opportunités pour discréditer la Chine, mettant gravement en danger la situation globale de la lutte contre l'épidémie dans le monde.

En fait, la « théorie des fuites de laboratoire » est une théorie du complot répandue aux États-Unis. Le 7 juillet, la plate-forme de données scientifiques ouvertes Zenodo a publié un document pré-imprimé signé conjointement par plus de 20 scientifiques de divers pays, déclarant qu'« il n'y a actuellement aucune preuve que les premiers cas de COVID-19 aient un lien avec l'Institut de virologie de Wuhan ». Le 5 juillet, la célèbre revue médicale britannique « The Lancet » a publié une déclaration conjointe de 24 experts internationaux. Des médecins, des épidémiologistes, des virologues, des biologistes, des écologistes et des experts en santé publique du monde entier ont souligné dans le communiqué que « la soi-disant "théorie des fuites de laboratoire" n'a aucune base scientifique ». Les études de revue actuelles dans la communauté médicale indiquent fortement que la COVID-19 a évolué dans la nature.

Dans ce contexte, pourquoi les États-Unis persistent-ils toujours à se livrer à un battage médiatique soutenant que « le virus provient d'un laboratoire chinois » et réclament-ils un « plan de travail de traçage de deuxième étape » visant la Chine ?

« Le battage médiatique américain sur la "fuite du laboratoire de l'Institut de virologie de Wuhan" est une tentative visant à provoquer un désastre en Chine », a accusé Alexander Semyonov, le plus grand virologue russe et président de l'Institut des infections virales d'Ekaterinbourg, soulignant que les États-Unis n'ont jamais cessé de soutenir que « la COVID-19 provient de laboratoires chinois », ce qui est purement politique. Il estime que l'hypothèse d'un coronavirus artificiel relève du « pur fantasme ».

Sur la question du traçage, l'ouverture, la transparence, la science et la coopération ont toujours été les caractéristiques de l'attitude de la Chine. Au début de cette année, des experts internationaux faisant autorité de 10 pays dont les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et l'Australie ont formé un groupe d'experts conjoint avec des experts chinois faisant autorité pour mener une étude conjointe de 28 jours en Chine. Le 30 mars, l'Organisation mondiale de la santé a publié un rapport de recherche conjoint Chine-OMS et est parvenue à une conclusion claire, soulignant que les fuites de laboratoire sont extrêmement improbables. Dans le même temps, le rapport suit les procédures de l'Organisation mondiale de la santé et adopte des méthodes scientifiques, qui ont été universellement reconnues et respectées par la communauté internationale. L'attitude ouverte et transparente de la Chine sur la question du traçage des virus a également été pleinement saluée par les experts internationaux.

En fait, s'opposer à la manipulation politique du virus est le consensus universel et l'attitude unanime de la communauté internationale.

Le 27 juin, le ministère syrien des Affaires étrangères a publié une déclaration sur le traçage de la COVID-19, s'opposant à la politisation de la question du traçage et soutenant la position de la Chine sur le traçage du virus. La Syrie a souligné que les États-Unis et d'autres pays ont récemment pris une série de mesures provocatrices politisées sur la question du traçage, niant ouvertement les conclusions du rapport de recherche du groupe d'experts conjoint Chine-OMS sur le traçage de la COVID-19, contestant ouvertement l'autorité des scientifiques internationaux, demandant à des agences de renseignement non professionnelles de mener des enquêtes sur traçage et se livrant à des pressions politiques sur l'OMS. Cette attitude est une utilisation du traçage comme outil d'attaque politique contre d'autres pays, en particulier la Chine. Elle a gravement perturbé les lois fondamentales et l'atmosphère de la recherche scientifique, entravé les efforts de la communauté internationale pour s'unir contre l'épidémie et intensifié la confrontation et la division politiques.

L'African National Congress, le parti au pouvoir en Afrique du Sud, a également récemment publié une déclaration sur son compte Twitter officiel intitulée « L'African National Congress soutient les enquêtes scientifiques sur le traçage de la COVID-19, exhorte la communauté internationale à s'unir et à coopérer, et condamne la politisation du sujet du traçage ». Il dénonce aussi vigoureusement la pratique du « nationalisme vaccinal » et de « l'apartheid vaccinal » des pays à hauts revenus, qui ont entraîné une hausse des taux de morbidité et de mortalité, une contraction économique et une augmentation de la pauvreté et des inégalités dans les pays en développement.

Le 2 août, plus de 300 partis politiques, organisations sociales et groupes de réflexion de plus de 100 pays et régions du monde ont soumis une « déclaration commune » au Secrétariat de l'Organisation mondiale de la santé, l'exhortant à mener des recherches de manière objective et impartiale sur le traçage de la COVID-19 au niveau mondial, et à s'opposer résolument à la politisation des enjeux du traçage. On peut voir que, en tant que problème scientifique sérieux, le fait que le traçage de la source de la COVID-19 doit s'affranchir de toute ingérence politique est la voix commune de la communauté internationale.

On est aussi en droit de se demander, quand les États-Unis, qui ont tant mis en avant la « théorie des fuites de laboratoire », répondront-ils positivement aux questions de la communauté internationale sur Fort Detrick ? Quand sera-t-il possible d'expliquer à la communauté internationale les doutes qui pèsent sur plus de 200 laboratoires de biologie américains à travers le monde ? Quand l'OMS pourra-t-elle être invitée aux États-Unis pour une coopération de traçage scientifique comme la Chine l'a fait ?

La politisation de la question du traçage n'aidera pas la recherche scientifique, la compréhension de la vérité ou la coopération dans la lutte contre l'épidémie. À l'heure actuelle, la communauté internationale doit s'unir pour maintenir la scientificité et le sérieux de la recherche sur le traçage, résister conjointement à la politisation du sujet du traçage et maintenir conjointement la coopération mondiale contre la COVID-19 pour empêcher que des épidémies similaires ne se reproduisent.

(Par Tan Chuan)

Voir aussi:

1.Trois commentaires du Quotidien du Peuple en ligne sur le « traçage de la COVID-19 » (1): le rejet du « traçage politique » du virus et la totale clarté de l'attitude et des plans de la Chine

1.Trois commentaires du Quotidien du Peuple en ligne sur le « traçage de la COVID-19 » (2): ignorer le bon sens et la science est un « traçage politique » impopulaire

(Rédacteurs :实习生2, Ying Xie)
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