Le chef de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran (AEOI) a déclaré mardi, un jour avant le nouveau rond de négociations nucléaires avec l'Agence internationale d'énergie atomique (AIEA), que l'agence devrait être prudente sur la fuite des "informations confidentielles" sur les activités nucléaires de l'Iran qui sont à leur disposition.
Les responsables de l'AIEA doivent noter que leur système de sauvegarder des informations confidentielles ne "pas assez sûr" et comme la république islamique a rappelé à plusieurs reprises l'AIEA du point, ils ont besoin d'être plus prudents dans leur coopération avec l'Iran, a déclaré Fereidoon Abbasi, selon l' agence de presse semi-officielle ISNA.
"Assurez-vous que tout communiqué de presse sur les activités de l'organisation (iranienne de l'énergie atomique) est publié après avoir informé l'AIEA à leur sujet et, de sorte que les médias ne découvrent rien (par eux-mêmes)", a déclaré M. Abbasi, ajoutant que "le point intéressant est que les informations confidentielles sur (activités nucléaires) de notre pays soient publiées peu de temps après avoir informé les inspecteurs de (l'AIEA) à leur sujet.
Les remarques du chef du nucléaire iranien ont fait allusion à des occasions ou' des médias ont rapporté sur l'évolution des activités nucléaires du pays dont Téhéran affirme avoir déjà mis à la disposition de l'AIEA.
Se référant aux prochaines négociations nucléaires entre l'Iran et l'AIEA à Téhéran mercredi, il a souligné qu'il est nécessaire que les négociations soient menées "rationnellement" et que des points discutables soient évités afin de régler des ambiguïtés.
L' agence de surveillance de l'ONU et la République islamique se sont rencontrés les 16 et 17 janvier, mais ils n' ont pas pu "finaliser l'approche structurée pour résoudre les questions en suspens concernant les dimensions militaires possibles du programme nucléaire de l'Iran". Ils ont convenu de se réunir à nouveau à Téhéran le 13 février 2013.