Téhéran a déclaré que des "étapes positives" avaient été franchies dans les pourparlers sur le nucléaire avec les puissances mondiales, et que certaines propositions présentées par leurs homologues étaient "plus réalistes".
"Certains points soulevés dans leurs interventions étaient plus réalistes que les idées véhiculées par le passé", a indiqué Saïd Jalili, négociateur en chef du dossier nucléaire iranien.
Les six puissances mondiales du groupe P5+1, soit les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine, puis l'Allemagne, ont proposé d'alléger les sanctions imposées à l'Iran en échange de concessions concernant son programme nucléaire controversé.
"Ils ont tenté de trouver des compromis entre leurs points de vue et les nôtres, ce que nous percevons comme une étape positive, bien que nous ayons encore beaucoup de chemin à parcourir", selon M. Jalili.
Il a répété qu'à titre de membre du Traité de non-prolifération, l'Iran était en droit d'enrichir de l'uranium pour répondre à ses besoins, qui sont purement pacifiques.
Les deux parties ont convenu de se rencontrer à nouveau à Almaty en avril, après une rencontre entre leurs experts nucléaires à Istanbul en mars.