Ni l'Elysée ni le Quai d'Orsay n'ont confirmé mercredi la mort de l'otage français, Philippe Verdon, qui avait été enlevé dans la nuit du 24 novembre 2011 dans leur hôtel à Hombori dans le nord du Mali.
L'agence de presse mauritanienne ANI avait indiqué avoir reçu mardi soir un appel téléphonique d'un dénommé "Al-Qairawani", présenté comme un porte-parole d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui avait affirmé avoir exécuté un de ses otages français, Philippe Verdon, qualifié d'"espion", "en réponse à l'intervention de la France dans le nord du Mali". Le porte-parole d'Aqmi avait par ailleurs déclaré que "le président français Hollande est responsable de la vie des autres otages français".
"Nous vérifions cette information, nous n'en savons pas plus pour le moment", a déclaré mercredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Philippe Lalliot, cité par la presse française.