La République populaire démocratique de Corée (RPDC) est maintenant "totalement prête" à se relever de tout nouveau développement qui pourrait survenir dans le parc industriel de Kaesong situé sur sa frontière avec la Corée du Sud, a rapporté dimanche l'agence de presse officielle KCNA.
Lors d'une visite dans ce complexe industriel, qui abrite environ 120 compagnies sud-coréennes employant quelque 54 000 travailleurs de la RPDC, le secrétaire du Comité central du Parti des travailleurs Kim Yang Gon a exhorté les départements pertinents à se préparer pleinement à gérer de nouvelles situations dans le parc.
"Il est devenu impossible d'opérer comme avant dans la zone, à cause des agissements imprudents des bellicistes sud-coréens", a indiqué M. Kim à l'occasion d'une réunion tenue sur place.
Il a par ailleurs plaidé pour "une posture intensive et mobilisée en état d'alerte élevé" en cas de provocation de la part des Etats-Unis et de la Corée du Sud.
Depuis mercredi, la RPDC interdit l'accès aux personnes et aux marchandises dans le parc industriel, et plusieurs compagnies sud-coréennes dans le parc sont privées d'aliments et de matières premières.
Le ministre sud-coréen de la Défense Kim Kwan-jin a déclaré jeudi devant les députés qu'il était personnellement d'accord avec l'idée de retirer tous les civils de Kaesong, puisqu'ils deviendraient vulnérables si la RPDC procédait à des provocations militaires.
Il a par ailleurs affirmé que si des citoyens sud-coréens étaient pris en otages, Séoul avait un plan militaire pour les libérer.
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