Selon le journal The Guardian, l'agence d'espionnage britannique GCHQ (Government Communications Headquarters, Quartier Général des Communications du Gouvernement) a piraté les courriels et les téléphones de diplomates étrangers lors de conférences internationales pour obtenir un avantage dans des négociations internationales à fort enjeu.
L'article publié dimanche soir est le dernier d'une série de révélations qui ont déclenché un débat mondial sur la portée de la collecte de renseignements par les pays occidentaux. Mais contrairement aux révélations antérieures visant la US National Security Agency, celles-ci se concentrent sur le GCHQ britannique.
L'article, qui se fonde sur les fuites de documents fournis par l'ancien employé de la NSA Edward Snowden, a déclaré que le GCHQ a dérobé les mots de passe de diplomates pour lire secrètement leurs courriels lors d'une conférence du G-20 en 2009.
Le GCHQ n'a pas répondu aux appels lui demandant de s'exprimer sur le sujet.
La publication de cette nouvelle arrive à quelques jours du sommet du G8 qui aura lieu cette semaine en Irlande du Nord.