Le 17 juin, Edward Snowden, l'ancien employé de la CIA qui a révélé au monde le projet de surveillance américain « Prism » a répondu en ligne aux questions d'internautes du monde entier, disant qu'il n'était pas un « espion chinois » comme certains politiciens américains le suspectent d'être, et que ce genre d'allégation des États-Unis est une calomnie dont le but est de détourner l'attention des gens des fautes du Gouvernement américain.
Ainsi qu'il l'a dit en ligne, s'il était réellement un « espion chinois », à l'heure qu'il est, il y a belle lurette qu'il serait à Beijing.
Un peu plus tôt, l'ancien vice-président américain Dick Cheney avait déclaré que la Chine pourrait offrir l'asile à Edward Snowden en échange d'informations en sa possession. Celui-ci a nié avoir fourni des informations au Gouvernement chinois et a dit « je n'ai eu aucun contact avec le Gouvernement chinois, je ne parle qu'avec des journalistes ».
Auparavant, Edward Snowden avait affirmé que la Chine continentale et Hong Kong ont longtemps été des cibles des Etats-Unis. Cependant, les Etats-Unis non seulement n'ont pas été en mesure de fournir des explications, mais en plus certains se sont empressés de trouver des excuses à ces agissements, et dit que Snowden a peut-être coopéré avec la Chine, et qu'il était un « espion » chinois.
En réponse, le porte-parole du Ministère chinois des Affaires Etrangères, Hua Chunying, a réfuté ces affirmations et déclaré directement que « cela n'avait aucun sens ». Hua Chunying a également souligné que les Etats-Unis devraient prêter attention aux préoccupations et aux exigences de la communauté internationale et des opinions publiques nationales, et donner toutes les explications nécessaires à la communauté internationale.
En ce qui concerne l'affaire Snowden, le chef de l'exécutif de Hong Kong, Leung Chun-ying, a réaffirmé de son côté le 17 juin que le Gouvernement de la SAR se baserait sur les seuls faits et qu'il agirait en stricte conformité avec le droit et les procédures de Hong Kong.