Selon Robert Kraft, patron du groupe agroalimentaire américain Kraf, le Président russe est un voleur. Celui-ci lui aurait en effet « soustrait » une bague sertie de 124 diamants et estimée à 25 000 Dollars (près de 19 000 Euros) en 2005. Le Kremlin a démenti dimanche.
C'est en 2005 que Robert Kraft a rencontré Vladimir Poutine lors d'une soirée à Saint-Pétersbourg, ville dont il fut un des dirigeants. Quelques jours plus tard, le patron américain a annoncé lui avoir donné une chevalière, reçue en cadeau pour la victoire de son équipe de football américain, les Patriots.
Huit ans plus tard, Robert Kraft revient sur cette version. Selon un article publié par le New York Post, les choses se seraient passées tout autrement : le président russe aurait mis la bague à son doigt avant de s'éloigner, et lorsque Robert Kraft a voulu la récupérer, selon ses termes « trois gars du KGB m'ont entouré et m'ont fait sortir ». Quand, quelques jours plus tard, Robert Kraft a demandé à récupérer sa bague, il aurait reçu un appel de la Maison Blanche lui expliquant qu'« il serait vraiment dans le meilleur intérêt des relations américano-russes de déclarer que la bague était un cadeau ».
De son côté, Vladimir Poutine a nié avoir volé cette fameuse bague par l'entremise de son porte parole Dmitri Peskov, présent au moment des faits, et qui a dit : « J'étais à 20 centimètres de Vladimir Poutine et j'ai bien entendu Robert Kraft lui offrir la bague ».