Aucune tierce partie ne doit intervenir dans les demandes d'asile politique d'Edward Snowden, ancien consultant qui a révélé des programmes de surveillance massive aux Etats-Unis,, selon des hommes politiques et responsables russes.
"On a besoin d'une réponse positive... M. Snowden espère régler toutes les questions liées à son futur séjour dans les pays auxquels il a demandé l'asile politique," a déclaré mercredi à l'agence de presse Interfax le président de la commission des Affaires internationales de la chambre basse du parlement russe, Alexeï Pouchkov.
Le même jour, le chef du conseil présidentiel russe pour les droits de l'Homme, Mikhaïl Fedotov, a suggéré l'intervention du Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés au sujet de l'ex-consultant de l'Agence de sécurité nationale (NSA) américaine, qui est bloqué dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou depuis le 23 juin.
M. Pouchkov a, pour sa part, dit ignorer si Snowden, actuellement recherché par les États-Unis, a demandé au commissaire onusien d'intervenir. "La question sera donc réglée entre lui et le pays qui lui accordera l'asile," a poursuivi M. Pouchkov.
La présidente du Conseil fédéral de la Russie, ou chambre haute du parlement russe, Valentina Matviyenko, a émis une opinion similaire. "M. Snowden n'a pas demandé à la Russie (de lui accorder l'asile). Il ne peut donc y avoir aucune action de notre part," a déclaré à la presse Mme Matviyenko, qualifiant la situation de "grave et au point mort".
Le Venezuela a annoncé mardi que Caracas s'apprêtait à contacter le gouvernement russe au sujet des mesures de sécurité à adopter et à offrir l'asile humanitaire à M . Snowden, en dépit de la demande d'extradition des États-Unis le visant.