Les représentants officiels de l'immigration en Russie ont déclaré ne pas avoir reçu de demande d'asile politique de la part de l'ancien consultant pour la NSA, Edward Snowden. De son côté le ministre russe des Affaires Etrangères, Sergei Lavrov a déclaré, durant la rencontre des ministres des Affaires Etrangères de l'Organisation de la Coopération de Shanghai au Kirghizistan, que les autorités n'avaient pas été en contact avec Snowden.
Sergei Lavrov
Ministre russe des Affaires Etrangères
"Vous savez, nous ne sommes pas en contact avec Snowden. D'autre part, les problèmes dont il a fait part hier avec les activistes des droits de l'Homme sont très largement couverts par les médias. J'en ai entendu parler comme tout le monde. Selon la loi en Russie, pour obtenir l'asile politique il faut remplir une procédure particulière. La première étape de ce processus est d'effectuer une demande officielle au Service Fédéral de l'Immigration."
Un membre du Parlement russe a déclaré vendredi que l'ancien contractuel des renseignements américains voulait trouver l'asile politique en Russie. Snowden en a clairement fait état durant des discussion à huis clos avec plusieurs représentants officiels et activistes des droits de l'Homme dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou, où il se trouve depuis quelques semaines. Un autre participant à l'entretien a déclaré que Snowden avait besoin de l'asile en Russie pour gagner la liberté de mouvement. Il a ajouté que Snowden avait l'intention de rester dans l'aéroport pendant quelque temps et qu'il n'avait pas prévu de se rendre en Amérique Latine. Par le passé, le Kremlin a déclaré que si Snowden voulait rester en Russia, il devait cesser d'endommager les intérêts propres aux Etats-Unis -- une condition que l'ancien consultant de la NSA semble prêt à accepter. Un avocat russe a aussi offert son soutien légal à Snowden pour obtenir l'asile politique en Russie.