Dix personnes ont été tuées et 42 autres personnes blessées dans la soirée de mardi au cours de divers bombardements et fusillades à travers l'Irak, a annoncé la police.
Cinq personnes ont été tuées et 16 autres ont été blessées lors de l'explosion d'une bombe dans un magasin populaire dans l'ouest de la ville de Babuqa, capitale de la province de Diyala, située à environ 65 km au nord-est de Bagdad, a indiqué à Xinhua une source de police provinciale sous couvert d'anonymat.
Une autre bombe a explosé, à l'heure de la prière du coucher du soleil, dans la mosquée chiite de Siyd Mahdi dans la ville de Tuz-Khurmato, à 170 km au nord de Bagdad, tuant trois fidèles et en blessant 12 autres, a rapporté une source de la police locale à Xinhua.
Ailleurs, un policier a été abattu par des hommes armés devant sa maison, dans la partie est de la ville de Mossoul, située à 400 km au nord de Bagdad, a précisé une source de la police locale.
Selon certaines sources, un civil a été tué et trois autres, incluant deux soldats, ont été blessés quand une bombe placée en bord de route a frappé une patrouille de l'armée dans la partie nord-ouest de Mossoul, tandis que quatre soldats ont été blessés dans une explosion du même type au nord de la ville.
En outre, une source de police locale a déclaré qu'un propriétaire de magasin a été tué par des hommes armés de fusils d'assault dans la ville de Fallujah, à environ 50 km à l'ouest de Bagdad.
Parallèlement, un homme armé d'un pistolet avec un silencieux a abattu un autre propriétaire de magasin dans la même ville, a ajouté la source.
Dans la ville de Bagdad, un civil a été tué et d'autres civils ont été blessés lors de l'explosion d'une bombe située en bord de route à proximité d'un marché, dans le district d'AI-Furat de l'ouest de la capitale, a indiqué une source de police, ajoutant que six autres personnes ont été blessées alors que deux bombes ont explosé dans l'ouest et le nord-ouest de Bagdad.
Plus tôt dans la journée, la police a annoncé que six personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans diverses attaques au centre et au nord du pays.
L'Irak est témoin de la plus importance éruption de violence depuis les cinq dernières années. Les Afghans sont plongés dans la crainte que la prochaine effusion de sang ne déclenche à nouveau la guerre civile dans le pays, qui avait atteint son apogée en 2006-2007, où le bilan de victimes mensuel s'élevait à 3 000 personnes.