Le groupe militant d'al-Qaïda en Irak a revendiqué mardi la responsabilité des récentes attaques organisées contre deux prisons près de la capitale irakienne de Bagdad, a indiqué un communiqué publié par le groupe sur un site internet islamiste.
"Les brigades moudjahidines (guerriers saints), après des mois de préparation et de planification, ont ciblé deux des plus grandes prisons du gouvernement safavide, qui sont la prison centrale de Bagdad (Abou Ghraib) et la prison Taji", a indiqué le communiqué signé par l'auto- État islamique de l'Irak et du Levant.
Le communiqué a expliqué que les attaques étaient une réponse aux "crimes" du gouvernement à majorité chiite de l'Irak contre les sunnites irakiens.
En juillet 2012, Abu Bakr al-Baghdadi, le haut dirigeant du front d'Al-Qaïda dans le pays, a lancé un plan baptisé "Briser les murs" visant à libérer les prisonniers d'Al-Qaïda, ainsi qu'à attaquer les juges et les enquêteurs.
Dimanche soir, des dizaines d'hommes armés ont pris d'assaut la prison de Taji et d'Abu Ghraib, respectivement au nord et à l'ouest de Bagdad, dans une tentative de libérer les prisonniers.
Hakim al-Zamili, un membre du Comité parlementaire sur la sécurité et de la défense, a déclaré lundi que 500 à 1 000 détenus, la plupart d'entre eux des prisonniers liés à Al-Qaïda, se sont évadés de la prison d'Abou Ghraib.
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