15 personnes ont été tuées et 11 autres blessées mercredi dans des attentats visant pour la plupart les forces de sécurité irakiennes, au nord et au centre de l'Irak, a indiqué la police.
Au nord de l'Irak, une voiture piégée a percuté une patrouille de police à l'ouest de Mossoul, à environ 400 km au nord de Bagdad, tuant quatre policiers et deux passants et blessant un autre agent de police, a indiqué à Xinhua une source policière locale sous couvert d'anonymat. Parallèlement, un policier a abattu deux hommes armés, surpris alors qu'ils posaient des explosifs en bord de route, au sud-est de Mossoul, a indiqué la source.
Toujours à Mossoul, une bombe placée en bord de route a explosé au passage d'une patrouille de police, au sud de la ville, tuant une petite fille qui se trouvait sur les lieux et blessant trois agents de police, a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, trois policiers ont été tués et un quatrième blessé par une bombe placée en bord de route, non loin de leur véhicule de patrouille, près de la ville de Duluiyah, à environ 90 km au nord de Bagdad, a déclaré sous anonymat à Xinhua une source policière.
Dans la province irakienne orientale de Diyala, un civil est mort et six autres ont été blessés dans un attentat à la bombe mardi soir, devant une mosquée dans la zone d'al-Gatoon, qui se situe à l'ouest de la capitale provinciale de Bakouba, à environ 65 km au nord-est de Bagdad, a indiqué à Xinhua une source policière provinciale.
Dans la matinée, deux civils ont été tués par deux attaques différentes menées par des hommes armés près de Bakouba, a poursuivi la source.
En outre, des experts en explosif des forces de police ont neutralisé une voiture piégée transportant 200 kg d'explosifs, sur la principale route empruntée par les forces de sécurité, près de Bani Saad, à environ 20 km au sud de Bakouba, a ajouté la source.
L'Irak est en train de faire face à la pire flambée de violence qu'ait connu le pays en cinq ans, faisant craindre que ces récentes effusions de sang conduisent à nouveau le pays à un conflit civil généralisé, à l'image de ce qui s'est passé en 2006 et 2007, où les bilans de victimes pouvaient dépasser les 3.000 morts par mois.