La Russie a accusé mercredi les extrémistes syriens de prendre leur revanche de leur mauvaise position militaire sur les civils.
"En se retirant lors d'une confrontation ouverte avec les forces gouvernementales, les extrémistes s'en prennent aux civils vulnérables, en essayant de les intimider et de semer la chaos, et d'aggraver la discorde interconfessionnelle", a indiqué Moscou dans un communiqué.
La Russie a fermement condamné une attaque mardi sur la banlieue de Damas. Au moins 18 personnes, dont trois enfants, ont été tuées et 56 autres ont été blessées par une voiture piégée dans la banlieue pro-gouvernementale de Jaramana. Un attentat similaire dans la même ville survenu le 25 juillet a fait au moins sept morts et plus de 60 blessés.
Moscou a réitéré son appel à tous les pays et parties ayant une influence sur les "radicaux et les extrémistes" en Syrie pour exiger un arrêt immédiat de la violence et des actes de terrorisme.
Toujours mercredi, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que Moscou espérait que le Conseil de sécurité de l'ONU condamnerait la dernière attaque terroriste en Syrie.
"Je espère que le (Conseil de sécurité) va condamner sans équivoque toutes ces attaques terroristes et que le conseil maintiendra toujours cette position", a déclaré M. Lavrov aux journalistes après ses entretiens avec son homologue ghanéen Hanna Tetteh, en viste en Russie.
Il a indiqué que la priorité de la conférence proposée sur la Syrie doit être de réviser les efforts militaires des forces gouvernementales et de l'opposition armée dans la lutte contre les terroristes.